Un article a paru dans al-Sharq al-Awsat, journal pro-saoudien publié à Londres, par le présentateur et publiciste libanais Nadim Katish, qui vit dans la diaspora sous le titre « Il n’y a pas de solution pour le Liban autre que la paix avec Israël. »
Be’hadré ‘Harédim Illustration de gazoducs Photo: Pixabay
Le présentateur et publiciste libanais Nadim Katish, qui a publié un article dans le journal pro-Sharq al-Awsat al-Awsat d’Arabie saoudite, mettant l’accent sur les ténèbres qui ont frappé le Liban ces derniers jours en raison de l’impossibilité de produire de l’électricité. Il critique le fait que le Liban refuse d’entreprendre tout contact avec Israël en vue d’une normalisation avec ce pays, restant en arrière, « refusant en quelque sorte d’entrer dans l’ère de l’électricité, que nos ancêtres libanais ont commencé à reconnaître depuis 600 avant l’ère actuelle ».
Nadim note que « le Liban recevra le gaz égyptien via la Syrie, via le gazoduc arabe, qui part d’Al-Arish en Egypte, passe par Aqaba, puis bifurque vers le nord le long de la Jordanie, vers la Syrie puis le Liban, cependant, cette ligne se rencontre au nord de la Jordanie avec le gazoduc israélo-jordanien, qui transporte du gaz des rives de Haïfa jusqu’au nord de la Jordanie.
« Pourquoi le Liban doit-il contourner El-Arish via la Jordanie et la Syrie pour obtenir du gaz ? » demande Nadim. « Ce pays pourrait parvenir à des accords réalistes avec Israël pour rechercher des projets énergétiques communs, comme c’est le cas entre l’Egypte et Israël, Israël Chypre ou Israël Grèce, ou à tout le moins, des accords parrainés internationalement pour partager des ressources naturelles communes conformément aux normes internationales. »
Nadim note que « cela signifie que le Liban ne peut pas garantir une solution de sauvetage qui le soulagera de l’obscurité, qui est garantie d’être complètement exempte de l’abomination israélienne », écrit Nadim avec cynisme.
« Ce qui est étrange, c’est que le gouvernement libanais, au lieu de commencer sa première réunion dans une recherche sérieuse d’accord sur les frontières maritimes avec Israël, a commencé à mendier du gaz et de l’électricité en provenance d’Egypte et de Jordanie, et avec des discussions sur la démarcation des frontières entre les Israéliens et les Arabes gaz dans le même gazoduc. »
Nadim rappelle aux Libanais qu’en fait ils ne peuvent pas vivre sans l’aide des Israéliens. « Le Liban garantit-il que les laboratoires de drogue du monde sont exempts de scientifiques israéliens travaillant dans la recherche et le développement ? Sont-ils sûrs que leurs enfants, qui étudient dans des universités du monde entier, obtiendront leur diplôme et ne mélangeront pas leurs idées avec des idées produites par des Israéliens, qui sont actuellement parmi les leaders mondiaux ?
« Toutes ces absurdités belliqueuses viennent d’un pays qui s’obstine à s’effondrer au détriment de la prospérité économique. Si le pays devient une république mendiante, où l’opposition perturbe toutes les possibilités d’exploration gazière, le Liban sortira de la réalité économique émergente », a-t-il ajouté.
Qu’est-ce qui empêche le Liban de participer aux transformations gazières en Méditerranée orientale ? Nadim demande : « Ce qui l’empêche, c’est la culture de perpétuation du conflit avec Israël. Le Liban insiste pour ignorer le fait que la vague de changement politique la plus importante au Moyen-Orient est la dernière vague de paix que les Émirats arabes unis, rejoints par Bahreïn, le Maroc et le Soudan, sont bien accueillis par d’autres pays arabes. »
Nadim mentionne à quel point la paix a aidé ces pays. « En raison de la paix, le Maroc a obtenu la reconnaissance de sa souveraineté sur le Sahara, en raison de la paix, une conférence financière et économique stratégique sera organisée pour le Soudan pour annuler ses dettes en coopération avec la Banque mondiale, le FMI et les donateurs internationaux. Soudan sera l’un des endroits les plus prometteurs d’Afrique.
« Les Libanais n’ont aucune raison de continuer une confrontation idéologique qui n’a aucun des éléments idéologiques qui emploient les Libanais ou les Israéliens. Le Liban n’est pas occupé par Israël, entre lui et Israël sont des problèmes techniques spécifiques qui ont des solutions techniques spécifiques », conclut Nadim.