Le commentateur Amit Segal dit qu’un ambassadeur arabe a averti un haut responsable israélien du partenariat avec Mansour Abbas. Il a dit : « Abbas fait partie intégrante de la conception des Frères musulmans, et les Frères musulmans sont mauvais.
Be’hadré ‘Harédim – Méïr Gilboa
Dans sa chronique dans Yedioth A’haronoth la semaine passée, le commentateur Amit Segal aborde les intentions derrière l’entrée historique de Ra’am au gouvernement. Les intentions de ce personnage ne sont pas pures.
« L’ambassadeur d’un pays arabe connu a rencontré ces dernières semaines de hauts responsables locaux », écrit Segal. Selon lui, le même ambassadeur, « fait preuve d’une grande diplomatie, jusqu’à ce qu’il arrive à parler de l’adhésion de Ra’am à la coalition. ‘Abbas, les prévient-il, c’est les Frères musulmans, et les Frères musulmans sont mauvais’. »
Segal apporte une nouvelle étude du Centre de Jérusalem pour les affaires publiques et étatiques, un organisme à tendance conservatrice de droite, qui prétend que les nigauds sont des Israéliens qui croient au partenariat avec Ra’am.
Le lieutenant-colonel Yehonatan Dahuach-Halevi, l’auteur de l’étude, écrit que le document signé par Ra’am l’année dernière n’est pas un accord de coalition avec Bennett et Lapid, mais une hudna (arrête provisoire d’un conflit) entre musulmans et Juifs. Selon le document, le Mouvement islamique s’est appuyé sur des précédents dans lesquels des conflits ont été reportés à plus tard, et c’est sur cette base l’accord de coalition a été ratifié.
« Abbas, pour sa part, écrit Segal, ne renie pas ce qu’il a dit dans le passé et ne correspond pas à sa ligne actuelle. Il est convaincu que dans cinq ans, tout le monde devra admettre que le changement a également eu lieu, et ce n’est pas une hudna mais une paix chaleureuse. »
