Des sources haut placées révèlent une évolution majeure dans la méthode d’intervention militaire. L’armée israélienne abandonne progressivement la tactique d’entrées et sorties ponctuelles au profit d’une présence continue sur le terrain. Cette nouvelle approche, qui combine la restriction de l’aide humanitaire, vise à maximiser la pression sur le Hamas avec l’objectif déclaré de contraindre l’organisation à revenir à la table des négociations.
Dans le sud de la bande de Gaza, Tsahal a finalisé la prise du corridor de Morag, axe stratégique séparant Khan Younes de Rafah. Cette manœuvre importante s’inscrit dans la stratégie globale d’encerclement de Rafah. Parallèlement, au nord, l’armée a progressé dans le quartier de Daraj Tofah, renforçant sa présence au cœur même de la ville de Gaza.
Les analystes militaires estiment que dans les prochains jours, le contrôle israélien pourrait atteindre environ 40% du territoire. Cette expansion territoriale symbolise la transition vers une stratégie de contrôle à long terme, consolidant des positions qui pourraient servir de monnaie d’échange lors de futures négociations.
Le ministre de la Défense, Israël Katz, a confirmé l’avancement de l’opération en déclarant : « Des centaines de milliers d’habitants ont déjà été évacués et des dizaines de pour cent du territoire de Gaza sont désormais intégrés aux zones de sécurité israéliennes. L’objectif principal est d’exercer une forte pression sur le Hamas pour qu’il revienne à son plan de libération des otages. Plus le Hamas persistera dans son refus, plus l’activité de Tsahal s’intensifiera. »
Cette nouvelle doctrine opérationnelle se caractérise par une approche coordonnée : chaque manœuvre terrestre s’accompagne d’une puissance de feu intense déployée depuis les airs, la terre et la mer. Utilisant des outils d’ingénierie avancés et des tirs de précision, les forces israéliennes visent non seulement à neutraliser les menaces immédiates mais également à établir une présence durable sur le terrain.