Trump veut « nettoyer » Gaza des Palestiniens

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Le président Trump a déclaré aux journalistes à bord d’Air Force One samedi qu’il souhaitait que la Jordanie et l’Égypte accueillent les Palestiniens de Gaza sur leur territoire « temporairement ou à long terme ».

Pourquoi c’est important : Depuis le début de la guerre à Gaza, l’Égypte et la Jordanie sont à la tête de l’opposition du monde arabe à tout transfert forcé par Israël de Palestiniens de Gaza.

Au cœur de l’actualité : Trump s’est entretenu samedi au téléphone avec le roi Abdallah de Jordanie, qui l’a félicité pour son investiture.

  • Le roi Abdallah « a souligné le rôle central des États-Unis pour inciter toutes les parties à œuvrer pour la réalisation de la paix, de la sécurité et de la stabilité pour tous dans la région », a déclaré la cour royale jordanienne dans un communiqué.
  • Mais Trump a déclaré que les deux dirigeants avaient discuté d’un sujet entièrement différent : les millions de Palestiniens qui vivent en Jordanie et la possibilité que davantage d’entre eux s’y installent depuis Gaza.

Ce qu’ils disent : « Je lui ai dit : ‘J’aimerais que tu en prennes plus’, parce que je regarde toute la bande de Gaza en ce moment et c’est un désastre. C’est un vrai désastre », a déclaré Trump.

  • Il a ajouté qu’il prévoyait de parler au président égyptien Abdel Fattah el-Sissi (notre photo) dimanche et de lui demander d’accepter les Palestiniens de Gaza.
  • « Vous parlez d’un million et demi de personnes, et nous allons simplement nettoyer tout cela », a déclaré Trump.
  • « C’est littéralement un chantier de démolition. Presque tout est démoli et les gens y meurent. Je préfère donc m’impliquer auprès de certains pays arabes et construire des logements dans un autre endroit où ils pourront peut-être vivre en paix pour changer. »
Le tableau général : L’absorption des réfugiés palestiniens en Jordanie après la guerre de 1948, dont certains avaient suivi les injonctions arabes est devenue l’un des événements les plus significatifs de l’histoire du royaume.
  • L’Égypte, quant à elle, considère le transfert de Palestiniens de Gaza vers son territoire comme une menace à la sécurité nationale.
  • Au début de la guerre, lorsque le Premier ministre israélien Netanyahou a évoqué cette idée, Sissi a clairement fait savoir qu’une telle démarche mettrait en péril l’accord de paix entre Israël et l’Égypte.

« Que D’ protège les Palestiniens et qu’Il les garde loin de nous », telle est la prière des arabes à leur sujet. Cela vaut pour tous leurs amis qui manifestent contre Israël mais ne lèvent pas leur petit doigt pour leur porter secours.

JForum.fr

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