D’après ces huiles du parti, il semble peu probable que l’actuel locataire de la Maison Blanche concourt pour un second mandat. Ce qui serait inhabituel, mais pas sans précédent.
Donald Trump succédera-t-il à lui-même? Dans les rangs du parti républicain, il se murmure qu’il pourrait ne pas vouloir briguer un second mandat. Le sénateur Rand Paul a assuré lors de l’émission « Sunday night » qu’il ne se « voyait pas soutenir quiconque autre que lui », mais que Donald Trump ne devrait pas concourir pour la fonction. Que le président soit en train de collecter des millions de dollars pour l’échéance de 2020 ne change rien à cet état de fait, selon lui.
« Il se pourrait qu’il y ait des primaires », assure encore le jeune sénateur du Kentucky sur MSNBC. Mais de fait, s’il avance « que les républicains ont besoins de savoir si le président se représentera », il « pense que c’est quelque chose qu’on ne saura pas avant la deuxième, voire la troisième année de sa présidence ».
En coulisse, les potentiels futurs candidats s’agitent
La possibilité d’un échec fera-t-elle finalement renoncer Donald Trump? Si tien ne permet de le dire, les récents déboires subis par le président américain concrétisés par l’affaire d’une supposée ingérence russe mettant en cause son ancien directeur de campagne Paul Manafort et son associé Rick Gates, ainsi que son conseiller spécial George Papadopoulos, ne sont pas fait pour le rassurer.
Selon le New York Magazine, le gouverneur de l’Ohio John Kasich serait déjà dans la course et mènerait campagne contre Trump. Et comme l’affirmait en août le New York Times, le vice-président Mike Pence et les sénateurs Tom Cotton et Ben Sasse auraient déjà engagé, en sous-main, des démarches similaires.
Si Donald Trump renonçait, il serait le quatrième président à agir ainsi. James K. Polk en 1844, Calvin Coolidge en 1927 et Lyndon Johnson en 1968 – alors que les protestations contre la guerre du Vietnam grossissaient – ont déjà fait marche arrière.