Trump invite les envoyés arabes au dévoilement du Plan de Paix

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Le président espère que les envoyés arabes assisteront au dévoilement de son “accord du siècle” en signe de soutien à son projet de paix israélo-palestinienne. Ses conseillers les considèrent comme acceptant d’y assister parce qu’ils hésitent à affronter directement le président Trump et aussi par réticence à s’identifier au rejet furieux du président Mahmoud Abbas, tel que signifié par le président de l’Autorité palestinienne.

Lundi, Abbas a appelé toutes les organisations palestiniennes à envoyer leurs jeunes dans les rues pour défier les forces de Tsahal et exprimer leur rage et leur colère face au plan Trump. Les commandants israéliens se préparent à de violentes poussées de fièvre destructrice, qui se limitent, pour le moment, à certains endroits. L’essentiel de la population palestinienne ne devrait pas répondre à l’appel d’Abbas de participer à une journée de colère.

Mais dans la bande de Gaza, l’organisation terroriste du Hamas prévoit de relancer ses émeutes de la «Marche du retour» sur la barrière frontalière, après une courte pause, et a laissé les mains libres aux gangs de ballons incendiaires, en action la semaine dernière, et leur a dit qu’il n’y a plus de contraintes.

Gantz a quitté Washington pour rentrer chez lui, lundi soir, après une première entrevue de 50 minutes avec le président américain. Il était déterminé à être à Jérusalem à temps pour l’audience de la Knesset mardi 11 heures, où est mis en place un comité pour juger la demande d’immunité de poursuites contre Netanyahou pour trois chefs d’accusation de corruption. La majorité s’oppose à l’octroi de l’immunité au Premier ministre. Elle est dirigée par Benny Gantz, dont la campagne pour les élections, comprenant la lutte actuelle en vue du scrutin du 2 mars, a toujours été dominée par la volonté d’expulser Netanyahou du pouvoir et l’argument selon lequel il n’est pas apte à être Premier ministre.

Netanyahou a, lundi soir, retiré sa demande d’immunité avant qu’elle ne soit rejetée. Il a publié cet avis juste une heure avant que la Knesset ne siège en séance plénière pour mettre en place un comité chargé de traiter la demande qu’une majorité aurait rejetée. Il utilise son temps à Washington et sa chaleureuse amitié avec Trump pour souligner sa carrière réussie en tant que brillant diplomate d’envergure mondiale, dont les réalisations pour l’État d’Israël sont exceptionnelles.

Adaptation : Marc Brzustowski

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