Le président des États-Unis, Donald Trump, a changé de cap un mois après avoir annoncé un plan d’émigration des Palestiniens de Gaza. Aujourd’hui, lors d’une rencontre avec le Premier ministre irlandais à la Maison-Blanche, il a affirmé :
« Personne n’expulsera les Palestiniens de Gaza. »
JDN
Un revirement inattendu
Cette déclaration a été faite en réponse à une question d’un journaliste lors de sa rencontre avec le Premier ministre irlandais, Micheál Martin.
Ce dernier a appelé à un cessez-le-feu à Gaza, affirmant :
« Nous voulons la paix, nous voulons que les otages soient libérés. Tous les otages doivent être relâchés et l’aide humanitaire doit entrer à Gaza. »
Une déclaration en contradiction avec son discours précédent
Il y a un mois, Trump avait présenté à Netanyahou son projet de « relocalisation » des Gazaouis, déclarant :
« Nous allons leur trouver un bel endroit où ils pourront vivre de manière permanente, dans des maisons, heureux, et où ils ne seront pas poignardés à mort comme aujourd’hui. »
Il avait ajouté :
« Je ne pense pas que ces gens devraient retourner à Gaza. Là-bas, ils ont eu beaucoup de malchance. Cela ressemble à un enfer, ce n’est pas un endroit où des gens devraient vivre. »
Des alternatives proposées par Trump
En évoquant d’autres solutions possibles, Trump avait suggéré :
« On pourrait leur construire quelque chose avec beaucoup d’argent fourni par des nations très riches. Nous pourrions bâtir une nouvelle zone pour eux en Jordanie, en Égypte ou dans un autre pays. »
Lorsqu’on lui avait demandé s’il envisageait l’implantation de colonies israéliennes à Gaza, Trump avait été catégorique :
« Je ne vois pas cela arriver. C’est tout simplement trop dangereux pour les gens, ce n’est pas une option viable. »
Une déclaration qui interroge sur ses véritables intentions
Il y a quelques semaines encore, Trump avait affirmé que les États-Unis « prendraient le contrôle de Gaza », ajoutant que :
« Nous allons la raser, 1.8 million de personnes devront partir. »
Ce revirement soudain soulève donc de nombreuses questions sur les véritables intentions de l’administration Trump concernant l’avenir de Gaza et de ses habitants.