Selon des informations obtenues par Israel Hayom, ces mesures pourraient être annoncées dès le 21 janvier, soit au lendemain de l’investiture du président élu Donald Trump. L’objectif principal serait de contrer les mandats d’arrêt émis par la CPI visant des dirigeants israéliens, notamment le Premier ministre Benjamin Netanyahou et l’ancien ministre de la Défense Yoav Galant.
Ces sanctions, d’une portée considérable, cibleraient non seulement les juges et procureurs de la CPI mais aussi l’institution dans son ensemble. L’administration Trump entendrait classifier la CPI comme une organisation menaçant directement les intérêts des États-Unis, en s’inspirant des procédures employées par le Département d’État pour désigner des organisations terroristes. Cette classification ouvrirait la voie à des restrictions économiques draconiennes pour le personnel de la CPI, rendant impossibles des opérations bancaires classiques ou l’utilisation de cartes de crédit. Les actifs financiers sur le sol américain appartenant à ces individus et à l’institution seraient gelés.
Sur le plan international, l’administration envisage de mobiliser ses alliés pour rejeter toute collaboration avec les mandats d’arrêt contre des responsables israéliens. L’objectif serait de créer une dynamique poussant la CPI à abandonner ces poursuites controversées. Les autorités américaines espèrent que le procès en appel permettra au procureur Karim Khan et aux juges de réviser les fondements juridiques de ces mandats.
Pour l’administration Trump, ces mandats représentent une menace non seulement pour la sécurité nationale des États-Unis, mais aussi pour leur capacité à défendre leurs alliés face aux dangers mondiaux. Les responsables américains considèrent que ce précédent pourrait ouvrir la voie à des poursuites similaires contre des figures du commandement militaire des États-Unis à l’avenir.
Le sénateur républicain Tom Cotton, futur président de la commission du renseignement du Sénat, a qualifié la CPI de « tribunal kangourou ». Il a également critiqué vivement Karim Khan, le qualifiant de « fanatique dérangé », et a réitéré que la loi américaine sur la CPI, surnommée « Loi sur l’invasion de La Haye », prévoit des mesures fermes contre toute tentative d’appliquer de tels mandats sur des citoyens américains ou leurs alliés. « Pensez-y, » a-t-il conclu avec fermeté, réaffirmant la position intransigeante des États-Unis face à ce qu’ils considèrent comme une ingérence judiciaire injustifiée.
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