Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que son homologue américain, Donald Trump avait soulevé la question de la sécurité d’Israël lundi après-midi lors du sommet d’Helsinki.
M. Trump a confié aux journalistes que les deux dirigeants s’étaient entretenus avec le Premier ministre Benyamin Netanyahou « concernant la sécurité d’Israël ».
Lors de la conférence de presse, le président Poutine a assuré que lui-même et M. Trump ont convenu de sécuriser la frontière de l’Etat hébreu avec la Syrie conformément aux accords de cessez-le-feu de 1974.
« Je me félicite de l’engagement profond des États-Unis et du président Trump envers la sécurité d’Israël, exprimé lors de la rencontre entre le président Trump et le président Poutine. L’amitié entre Israël et les États-Unis n’a jamais été aussi forte, » a réagi le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou sur les réseaux sociaux.
אני מברך על המחויבות העמוקה של ארה »ב והנשיא טראמפ לביטחון ישראל, כפי שבאו לידי ביטוי בפגישתם של הנשיא טראמפ והנשיא פוטין. הידידות בין ישראל לארה »ב מעולם לא הייתה איתנה יותר.
— Benjamin Netanyahu (@netanyahu)16 juillet 2018
« J’apprécie également grandement la coordination sécuritaire entre Israël et la Russie et la position claire du Président Poutine sur la nécessité de mettre en œuvre les accords de séparation de 1974 entre Israël et la Syrie, » a-t-il ajouté.
Ces derniers mois, le dirigeant israélien a fait pression sur les dirigeants du monde entier, en particulier Poutine, pour qu’ils agissent afin d’empêcher une implantation iranienne en Syrie.
Par ailleurs, le président russe a reconnu lundi qu’il voulait voir Donald Trump remporter l’élection présidentielle aux Etats-Unis car « il parlait de normalisation des relations russo-américaines ».
Brendan Smialowski (AFP)
« Oui, je voulais qu’il gagne parce qu’il parlait de normalisation des relations russo-américaines », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à l’issue de ses pourparlers avec Donald Trump à Helsinki, alors que la Russie est visée par une enquête aux Etats-Unis pour sa présumée ingérence dans la présidentielle américaine de 2016.
M. Poutine a jugé que ses pourparlers à Helsinki avec son homologue américain étaient « très réussis et très utiles », en estimant qu’ils avaient « commencé à mieux se comprendre ».
« Les pourparlers se sont tenus dans une atmosphère franche et de travail. Je les considère très réussis et très utiles », a déclaré M. Poutine lors d’une conférence de presse commune à l’issue de la rencontre.
« En gros, nous sommes contents de notre première véritable rencontre (…). Nous avons bien parlé (…), et j’espère que nous avons commencé à mieux nous comprendre », a-t-il assuré.
« Nous n’avons pas pu tout déblayer, mais nous avons fait un pas important dans cette direction », a-t-il ajouté.
« Il est évident pour tout le monde que nos relations bilatérales traversent une période difficile, mais il n’y a pas de raison objective » aux difficultés dans ces relations, a-t-il affirmé.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a estimé lundi que le premier sommet bilatéral à Helsinki s’était déroulé « mieux que super ».