Un militant du boycott contre Israël a essuyé une cuisante défaite après avoir renoncé à faire appel de sa condamnation par la justice, rendue en janvier à Munich en faveur de Charlotte Knobloch, présidente de la communauté juive de la ville, et rescapée de l’Holocauste.
Un email adressé au Jerusalem Post par l’activiste anti-israélien Abraham Melzer a été cité dans la décision du tribunal de Munich comme preuve de son antisémitisme.
Le militant anti-israélien avait qualifié Miri Regev, ministre de la Culture et des Sports, et Ayelet Shaked, ministre de la Justice israélienne, de «dirigeants nazis».
Knobloch a été autorisée par le tribunal à répéter sa déclaration selon laquelle l’activiste antisioniste Abraham Melzer est « célèbre pour ses remarques antisémites ».
« [Melzer] est un activiste obscur de la campagne de BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) contre l’État juif », a déclaré l’avocat de Knobloch, Nathan Gelbart, et « il appartient à notre libre système démocratique d’appeler des phénomènes comme Melzer par leur nom : antisémitisme. »
Le tribunal de Munich a dit dans un communiqué que le discours de Melzer adressé aux affiliés du Hamas à Berlin en 2015 « justifiait l’appel à nuire ou détruire les Juifs au nom d’une idéologie radicale ou une vision religieuse extrémiste, et exprime une conviction hostile extrême envers les Juifs et le peuple juif. »
Le tribunal a déclaré que le «comportement de Melzer peut, sans aucun doute, être considéré comme antisémite».
Interrogé mercredi sur la décision du tribunal et sur son antisémitisme, Melzer a refusé de commenter.
© Prescilla Stofmacher pour Dreuz.info.