En effet, tout au long de sa campagne, Trump a réitéré qu’il transférerait l’ambassade américaine en cas d’éléction, une promesse politique souvent faite qui n’a jamais encore vu le jour.
La politique américaine de longue date consiste à traiter le statut de Jérusalem comme une question à régler dans les négociations avec les Palestiniens.
« C’est quelque chose qu’Israël, un grand ami au Moyen-Orient apprécierait ainsi que beaucoup de Juifs américains. C’est un grand geste », a déclaré Conway.
Il y a à peine 10 jours, le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, s’est demandé s’il était « sage » pour Trump de donner la priorité au transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem.
« Ce serait une erreur de considérer le transfert de l’ambassade comme un point central », a déclaré Lieberman au Forum Saban, énumérant une foule d’autres questions essentielles telles que la stabilité de l’Autorité palestinienne, les menaces du Hamas, du Hezbollah ou encore de l’Iran.
Lors d’une interview accordée à Fox News, Trump a affirmé qu’il espérait que son gendre, Jared Kushner, pourra « faire la paix au Moyen-Orient. »
Avec une formation en immobilier, Kushner a apporté son aide durant la campagne présidentielle de Trump, mais celui-ci n’a jusqu’à présent aucune expérience en matière de politique étrangère.