Alors que le recul d’Israël sur la surveillance du Mont du Temple est chose faite, que le gardien qui a tué son agresseur en Jordanie va être questionné par la police et les résultats de l’enquête vont être transmis aux Jordaniens, rien n’a encore changé…
Faut croire que le tumulte dépasse ses propres raisons d’être : « on » a voulu provoquer une crise – Netaniyahou n’hésite pas à accuser les Iraniens d’en être les instigateurs – et même si Israël a fait un geste, cela ne sert à rien pour l’instant.
D’un côté, contrairement aux critiques, les responsables locaux ont très certainement bien fait de retirer les détecteurs de métaux de l’entrée du Mont du Temple : il y a de nos jours d’autres solutions pour effectuer des vérifications à l’entrée de sites de cet ordre. Or pour les Arabes, cette installation était un cas de casus belli, allez savoir pourquoi.
D’un autre côté, il est vrai qu’il est totalement interdit de céder aux Arabes, car toute faiblesse est considérée comme une démission et donc amène l’ennemi à renforcer ses exigences.
Nous sommes plongés en plein dans les trois semaines entre le 17 tamouz et le 9 av, même après ce jour de Roch ‘hodech av à partir duquel nous devons diminuer les réjouissances – c’est une période dure pour le peuple juif, et cela sera donc vrai cette année également. Espérons que tout cela n’est que du provisoire, et ne laissera pas plus de séquelles que cela – si ce n’est la disparition tragique de ces membres de la famille Salomon à ‘Halamich, que l’Eternel venge leur sang !
