Voici la nouvelle grande idée de la gauche américaine pour faire tomber le président Trump : une nouvelle marche des femmes. Mais le 8 mars prochain, les organisateurs semblent avoir autre chose en tête que l’atmosphère mutine de la précédente marche des femmes.
Ce « Jour sans femme » doit être une grève générale dont les partisans prétendent que le but est de faire apparaître l’importance des femmes dans la société. Mais sous toute cette rhétorique, il s’agit en réalité de déstabiliser l’administration Trump et de bloquer le pays pour la journée. Les organisateurs veulent montrer que la dynamique politique est de leur côté en manifestant leur influence sur les masses. Si suffisamment de gens participent, qui sait ce que les organisateurs de ces manifestations demanderont aux gens de faire ensuite ?
L’une des consignatrices du manifeste appelant à cette action n’est autre que la terroriste palestinienne Rasmea Yousef Odeh. Cette femme a passé dix ans dans les prisons israéliennes pour son implication dans deux attentats lorsqu’elle était membre du Front Populaire de Libération de la Palestine. L’un de ces attentats, l’attaque à la bombe du supermarché Super Sol de Jérusalem en 1969, avaient entrainé la mort de deux étudiants de l’Université Hébraïque, Edward Joffe et Leon Kanner ה »יד . Elle avait été condamnée à la prison à vie pour être l’organisatrice de cet attentat ainsi que de celui contre le consulat britannique à Jérusalem. Après dix ans, Odeh a été libérée avec 77 autres terroristes dans un échange avec le FPLP pour un soldat israélien capturé au Liban.
Après sa libération de prison, la terroriste a finalement déménagé aux États-Unis où elle a été directrice associée du Arab American Action Network à Chicago. Odeh est devenue citoyenne américaine en 2004, mais en 2014 elle a été reconnue coupable d’avoir menti aux autorités de l’immigration au sujet de sa condamnation israélienne. Odeh avait coché «non» dans les formulaires d’immigration et de citoyenneté lorsqu’on lui a demandé si elle avait déjà été reconnue coupable d’un crime. Elle a également été accusée de mentir dans ses papiers d’immigration au sujet de sa résidence antérieure, affirmant faussement qu’elle avait vécu seulement en Jordanie de 1948 jusqu’à sa demande. Cependant, elle a obtenu le droit à un nouveau procès en prétendant qu’elle souffrait de symptôme post traumatique au moment où elle a menti. Odeh, en plus de diriger les manifestations anti-Trump, devrait également prendre la parole lors d’une prochaine conférence à Chicago de l’organisation de gauche anti-israélienne Jewish Voice for Peace.
Alors que de nombreux journalistes israéliens s’empressent de diffuser le message des opposants politiques de Trump et d’accuser ce dernier de la vague antisémite aux USA, le public israélien des principaux médias locaux ne sait rien de la perte de toute pudeur d’une gauche américaine capable de placer en tête de ses combats des personnalités extrémistes dont les mains sont couvertes du sang de citoyens israéliens innocents.
Ye’hiel Sold, Kountrass