Par crainte d’un désastre humanitaire, c’est ainsi que le gouvernement a justifié la décision d’approuver l’augmentation de la quantité de carburant qui sera désormais introduite à Gaza. Tout cela sans aucune compensation de la part de l’organisation terroriste meurtrière Hamas, qui continue de détenir en captivité plus de 100 personnes juives enlevées.
JDN
Le cabinet politique et de sécurité a discuté ce soir de la demande des États-Unis d’augmenter la quantité de carburant introduite chaque jour dans la bande de Gaza. Cela a presque achevé le grand tour de l’échelon politique qui, au début de la guerre, a déclaré clairement que pas un seul litre de carburant ni un seul grain de blé ne serait introduit à Gaza tant que toutes les personnes enlevées n’auraient pas été rapatriées.
Jusqu’à présent, quatre camions-citernes transportant du carburant et du gaz de cuisine sont amenés chaque jour à Gaza. Cependant, les Américains s’inquiètent de la situation humanitaire à Gaza. Selon eux, on craint que les infrastructures d’approvisionnement en eau et d’égout ne s’effondrent et que des maladies n’apparaissent à Gaza.
Conscients que sans légitimité internationale et en particulier sans le soutien des États-Unis, Israël ne pourra pas persévérer dans la lutte contre le Hamas, les membres du cabinet politique et de sécurité ont approuvé ce soir l’augmentation de la quantité de carburant injectée dans la Bande de Gaza.
Tous les membres du cabinet ont soutenu la proposition, à l’exception des ministres Ben Gvir et Smotrich qui ont voté contre. Les chiffres concernant l’augmentation de la quantité de carburant pour la bande de Gaza parlent d’une première phase de 120 000 litres par jour, qui augmentera au fil du temps jusqu’à une quantité de 180 000 litres par jour.
Parallèlement, en Israël, on s’efforce de conditionner l’approbation de l’augmentation de l’approvisionnement en carburant à Gaza, qui a déjà été approuvée, au fait que la Croix-Rouge sera autorisée à rencontrer les personnes enlevées et à leur fournir des soins médicaux.
Plus tôt dans la journée (mercredi), des informations occidentales ont été publiées à Gaza selon lesquelles les camions d’aide amenés dans la bande n’arrivent pas du tout aux habitants. Dans des documents en provenance de Gaza, on peut voir des militants du Hamas accompagnant un convoi de camions d’aide se dirigeant vers les bases du Hamas. Il n’est donc pas certain que l’augmentation de la quantité de carburant introduite à Gaza servira la population « innocente », mais ira probablement au Hamas pour être utilisé à des fins terroristes.
Le Cabinet du Premier Ministre a publié ce soir un communiqué indiquant que : « Le Comité ministériel chargé des affaires de sécurité nationale (le Cabinet politique et de sécurité) a approuvé la recommandation du Cabinet de guerre visant à autoriser l’ajout minimum de carburant nécessaire pour empêcher un effondrement humanitaire et le déclenchement de la crise. La portée minimale sera déterminée de temps à autre par le cabinet de guerre en fonction de l’état de morbidité et de la situation humanitaire dans la bande. »
