Cet ancien adepte de l’islamisme radical avait également tenté une carrière dans l’armée. Trois ans de surveillance n’ont laissé filtrer aucun élément s’apparentant à un projet terroriste.
De «fiché S» à gardien de la paix, la barrière n’est pas infranchissable. Ce lundi, RTL révèle ainsi qu’un homme a rejoint les rangs de la police nationale vendredi après avoir été suspecté de frayer avec l’islamisme en 2012.
A l’époque, la DGSI reçoit un renseignement concernant le comportement de ce suspect, «adepte de l’islam radical», selon la radio, qui a tenté de faire carrière dans l’armée et s’intéresse désormais à la police. Le service de renseignement du ministère de l’Intérieur émet alors une fameuse fiche S, pour «sûreté de l’Etat».
Trois ans de surveillance
Cette fiche signalétique n’empêche pas l’homme d’être recruté comme adjoint de sécurité (ADS) au sein des forces de l’ordre. Après trois années de surveillance, la DGSI lève la fiche S qui le concerne, aucun élément ne laissant penser qu’il nourrisse des projets terroristes. Une formation à l’école de police plus tard, l’homme est officiellement devenu gardien de la paix vendredi.
Comme le souligne RTL, la nouvelle loi antiterroriste pourrait éviter qu’une telle situation se reproduise en rendant systématiques les contrôles administratifs lors des recrutements dans la police, la gendarmerie et les douanes.
Source : Leparisien