Le secrétaire du gouvernement a envoyé une lettre au conseiller juridique adjoint du gouvernement, l’avocat Gil Limon, dans laquelle il demande que l’État soit représenté de manière indépendante, et non par le médiateur, dans les questions concernant le recrutement de membres orthodoxes.
JDN – Benjamin Berger
Le secrétaire du Premier ministre Yossi Fouchs (notre photo) a envoyé aujourd’hui (dimanche) une lettre au conseiller juridique adjoint du gouvernement, l’avocat Gil Limon, dans laquelle il demande que l’État soit représenté de manière indépendante, et non par le médiateur, dans les pétitions concernant le recrutement des jeunes orthodoxes.
Le secrétaire du gouvernement a affirmé que la position du médiateur selon laquelle l’establishment de la sécurité doit agir maintenant pour recruter des étudiants de Yechiva et présenter à la Haute Cour comment il a agi n’est pas conforme aux décisions de la Haute Cour et « désarme de tout contenu le débat engagé par un panel élargi de neuf juges ».
Fouchs a souligné que la Haute Cour de justice s’est abstenue de déclarer que les orthodoxes devaient être recrutés selon les ordres qu’elle a émis, et que la réponse soumise au nom du conseiller juridique – et non sur l’avis du Premier ministre – indiquait qu’une déclaration supplémentaire doit être soumise à la Haute Cour concernant « la préparation des autorités de recrutement » et non « la manière dont elles ont agi pour recruter ».
Il a mentionné la demande de Netanyahou d’accorder au gouvernement 30 jours pour formuler des accords concernant le recrutement des orthodoxes, y compris le travail de personnel nécessaire, et a affirmé : « Le tribunal a accédé à la demande du Premier ministre, et donc à toute directive du conseiller juridique de agir activement pour recruter des étudiants de Yechiva est contraire à la décision de la Haute Cour de justice. »
À la lumière de tout cela, Fouchs a soutenu qu’« il n’y a aucune possibilité de combler le fossé fondamental entre la position du médiateur et la position du gouvernement sur la question du recrutement et de la question du soutien, et il est approprié que dans un contexte d’une telle envergure question d’intérêt public – en pleine guerre – une représentation légale distincte du gouvernement dans ces pétitions soit approuvée ».
L’ordonnance temporaire qui exemptait les orthodoxes de la conscription est devenue caduque lundi, et depuis environ une semaine, il n’y a eu aucune décision gouvernementale ou loi réglementant leur statut et leur accordant une exemption. Sur le plan théorique, les étudiants de Yechiva en âge de conscription sont censés recevoir un ordre et se présenter au Bakoum (centres de recrutement). Cependant, il est clair que cela ne se produira pas dans l’immédiat, car beaucoup de travail d’état-major et de préparation massive de Tsahal sont nécessaires pour absorber les milliers de conscrits orthodoxes.
Dans le même temps, l’ordonnance provisoire émise par la Haute Cour de Justice est entrée en vigueur et les budgets ont été gelés pour les Yechivoth dont les étudiants, qui doivent être recrutés, ne se présenteront pas. La question qui menace de dissoudre le gouvernement ne sera discutée à la Haute Cour qu’en mai, afin que le Premier ministre Benjamin Netanyahou et la coalition aient le temps de formuler une législation sur la question.