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Tal Zaks (Moderna), fier de ses origines juives grecques et non indifférent à Israël

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November 26,, 2020, Cambridge, Massachusetts, USA - Screen grab of the Axios on HBO interview with TAL ZAKS, Chief Medical Officer of the biotechnology company, Moderna. The phrase 3 trials of their Messenger RNA COVID-19 vaccine have shown it to be nearly 95% effective. Cambridge USA - ZUMAce6_ 20201126_zaf_ce6_011 Copyright: xAxiosxOnxHbox

Tal Zaks (Moderna), se dit fier de ses origines juives grecques et d’être non indifférent à Israël.

Israël et l’Agence européenne des médicaments ont approuvé le vaccin développé par le laboratoire américain Moderna. Le médecin-chef de Moderna est Tal Zaks, né en Israël. Il se dit fier de ses origines juives grecques et non  indifférent à Israël.

Le Docteur Tal Zaks est un ancien de l’université Ben Gourion. Âgé de 54 ans, fils d’un mathématicien ex-président de Israel Mathematical Union, il a fait tout son cursus universitaire médical à Ben Gourion de 1986 à 2000. Après avoir servi dans les forces de défense israéliennes, il part à l’université de Pennsylvanie pour compléter sa formation en immunologie, hématologie et oncologie. Il y est depuis professeur associé.

Après quelques années chez GlaxoSmithKline en recherche en génétique puis 5 ans chez Sanofi au poste de responsable de l’oncologie, il rejoint Moderna avec pour mission de créer une nouvelle classe de médicaments basée sur la perfusion d’ARN comme messager dans les cellules pour créer des anticorps prévenant ou combattant la maladie.

Oncologiste de formation, il conçoit cette technique comme un traitement potentiel contre le cancer et l’étend à la recherche de vaccins dont plusieurs sont en développement. C’est la pandémie qui a déclenché le challenge que Tal Zaks s’était fixé, transformer la science en médecine dans le but de créer un vaccin efficace et dépourvu d’effets néfastes.

Dès le mois de mai 2020, Tal Zaks se disait confiant dans la possibilité de présenter avant la fin de l’année les premiers résultats prouvant que ce vaccin était efficace et inoffensif. Il a gagné son pari. Sauver et protéger par un vaccin est la motivation de sa vie de chercheur. Sa mère, 80 ans, vit à Raanana, près de Tel Aviv, « Je veux qu’elle soit vaccinée et nous tous aussi pour que la vie retourne à la normale » dit-il, « je prends cette responsabilité profondément et personnellement « .

Le Dr. Tal Zaks est l’un des récipiendaires du Ben Gourion Award 2020, remis le 22 novembre 2020. Il a rendu hommage à ses deux professeurs de Ben Gourion, Prof. Asher Tal et Prof. Shraga Segal.

LE PLUS. Selon BFM : « Voici sept choses à retenir du vaccin Moderna, qui a pour l’instant été approuvé au Canada, aux Etats-Unis et en Israël et qui pourrait être validé en France dans les prochains jours.

1. C’est un vaccin à ARN messager

Comme le vaccin Pfizer, le vaccin Moderna est basé sur une technologie ultra-innovante, qui rompt avec les vaccins classiques. Ces derniers consistent à injecter le virus dans l’organisme, soit sous une forme atténuée, soit sous une forme inactivée, pour provoquer une réponse immunitaireLa technique de l’ARN messager, elle, consiste à envoyer un message, une sorte de « recette » à appliquer, qui est ensuite rapidement détruite.

« L’ARN (acide ribonucléique) retranscrit l’information génétique d’une partie du virus », a expliqué à franceinfo Etienne Simon-Lorière, responsable de l’unité de génomique évolutive des virus à ARN à l’Institut Pasteur. « Cet ARN forme ainsi un code donnant des instructions qui permettent aux cellules vivantes de générer la protéine placée sur la surface du virus, qui s’appelle le spicule du Sars-CoV-2. Si le vaccin est efficace, l’organisme va apprendre à reconnaître cette protéine externe et il va générer des réponses immunitaires, sous la forme d’anticorps et de réponse cellulaire ».

Etudiée depuis plusieurs années, cette technologie ne risque pas d’altérer notre ADN, certifient les spécialistes. « Le matériel génétique de la personne vaccinée, qui se trouve dans le noyau de la cellule, ne va pas interagir avec l’ARN du vaccin », assure encore Etienne Simon-Lorière.

2. Il affiche une efficacité de 94,1%

Le vaccin est efficace à 94,1%, selon les résultats d’une étude publiée le 30 décembre dans The New England journal of medicine (article en anglais) contre 95% pour le vaccin ARN développé par Pfizer-BioNTech qui est actuellement administré en France. Dans cette étude examinée par un comité de chercheurs indépendant, le laboratoire américain rend compte des essais de la phase 3 de son vaccin.

Ces essais ont été effectués sur 30 420 participants, répartis en deux groupes égaux, l’un ayant reçu un placebo, l’autre ayant été vacciné. Aucun cas de forme sévère de Covid-19 n’a été noté chez les participants vaccinés.

3. Il est administré en deux doses

Le vaccin nécessite deux doses administrées à 28 jours d’écart par voie intramusculaire. Le vaccin Moderna, précise la RTBF« comporte des doses d’ARNm plus de 3 fois plus fortes que Pfizer : 100 mcg (microgramme, soit 1/1 000 000e de gramme) contenus dans un volume de 0,5 ml, contre 30 mcg contenus dans une dose de 0,3 ml après dilution, pour le vaccin Pfizer ».

4. Il a des effets secondaires pour l’essentiel bénins

Pour le vaccin Moderna, comme pour celui de Pfizer-BioNTech, les effets secondaires sont bénins, mais nombreux, selon le rapport de l’Agence américaine du médicament. Quelque 91% des volontaires de l’essai Moderna disent avoir éprouvé une douleur locale persistante au point d’injection pendant au moins un jour (89% pour Pfizer), 68% une fatigue inhabituelle (63% pour Pfizer), 63% ont souffert de maux de tête (55% pour Pfizer) et 60% ont ressenti des douleurs musculaires (38% pour Pfizer).

En revanche, très peu d’effets secondaires graves ont été notés, et ils n’ont pu être attribués avec certitude aux vaccins. Selon Moderna, des événements de grade 3 (sévères) sont survenus dans 2% des cas et la société n’évoque aucun problème grave (grade 4). Quatre cas de paralysie de Bell (paralysie faciale généralement temporaire) ont toutefois été recensés, dont un dans le groupe placebo, qui ne reçoit pas le vaccin, et l’Agence américaine du médicament a recommandé une « attention particulière » sur ces cas.

Face à cette nouvelle technologie utilisée par Moderna et Pfizer-BioNTech, comparée à des vaccins éprouvés depuis longtemps, les autorités sanitaires compétentes vont suivre de près les effets de la vaccination. En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament a annoncé la mise en place d’un dispositif spécifique de surveillance renforcée des effets indésirables des vaccins.

5. Il se conserve à -20°C

Le vaccin Moderna présente un avantage sur son concurrent Pfizer-BioNTech. Il peut être conservé à une température moins froide, à -20°C et non à -70°C. « Il peut ensuite être conservé 30 jours au frigo entre 2 et 8°C », précise la RTBF. Les conditions de transport, de conservation et de stockage du produit sont donc plus faciles que celles de son concurrent. Le groupe Pfizer, lui, a été contraint de développer des containers spécifiques pour le transport.

6. Il affiche des résultats encourageants sur la transmission du virus

Les résultats des essais cliniques du vaccin Moderna publiés par The new England journal of medicine (article en anglais) semblent également montrer que le vaccin est relativement efficace pour empêcher la transmission du virus.

Le laboratoire américain a, en effet, réalisé lors de sa phase 3 des tests PCR sur 28 000 volontaires avant les deux injections. Il a découvert que, parmi les personnes négatives avant la première dose, 52 étaient devenues positives et asymptomatiques quatre semaines plus tard : 14 avaient reçu le vaccin, 38 le placebo.

« Encourageant… mais pas plus, tranche auprès du Monde Jean-Daniel Lelièvre, directeur du service d’immunologie clinique et de maladies infectieuses à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne). Les échantillons sont trop faibles et les marges d’erreur très importantes. »

7. C’est le vaccin le plus cher

S’il est autorisé en France, le vaccin Moderna sera gratuit pour ceux qui se feront vacciner. Mais son prix d’achat par la collectivité est néanmoins élevé. Alors que celui-ci n’a pas été divulgué par les institutions européennes, la secrétaire d’Etat au Budget belge, Eva de Bleeker, a en effet publié le 17 décembre sur Twitter le tarif des doses commandées par la Belgique. La dose de vaccin Moderna y apparaît comme la plus onéreuse, à 18 dollars, soit 14,60 euros environ, contre 12 euros pour celle du vaccin Pfizer, et 1,78 euro celle du britannique AstraZeneca ».

(CercleFinance.com) – Moderna a annoncé aujourd’hui que le ministère israélien de la Santé (MOH) avait donné l’autorisation d’importer le vaccin de Moderna contre la Covid-19 en Israël.

‘Il s’agit de la troisième autorisation réglementaire pour le vaccin COVID-19 Moderna, et sa première en dehors de l’Amérique du Nord’, s’est félicité Stéphane Bancel, directeur général de Moderna. ‘Nous espérons continuer à voir des autorisations sur d’autres marchés dans les jours, semaines et mois à venir. ‘

Le ministère de la Santé israélien a obtenu 6 millions de doses du vaccin. Selon Moderna, les premières livraisons devraient commencer d’ici peu.

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