Sur fond de manœuvre terrestre : rapports du Liban sur une vague de déserteurs au sein du Hezbollah

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Dans le contexte de la manœuvre terrestre au Liban, des frappes incessantes dans la banlieue sud de Beyrouth (Dahiya) et les effets à long terme de l’attaque des bippers, des rapports du Liban font état d’une vague de défections et de fuites au sein du Hezbollah.

Ma’ariv

Une tension règne dans les rangs du Hezbollah, avec de nombreux rapports de défections et de fuites de combattants de l’organisation depuis le front sud, où se déroulent de violents combats avec Tsahal. Alors que des renforts continuent d’arriver, des fissures dans l’unité de l’organisation apparaissent, conséquence des lourdes pertes. Ce phénomène de défection, qui pourrait s’étendre à d’autres régions, révèle une nouvelle faiblesse menaçant la structure organisationnelle du Hezbollah.

Des sources bien informées ont déclaré au site saoudien Elaph que depuis qu’Israël a lancé l’opération « Flèches du Nord », le Hezbollah envoie des renforts vers le sud en petits groupes, en se concentrant sur des effectifs de qualité pour faire face aux opérations terrestres, afin de combler les lacunes causées par les coups reçus, notamment les explosions de bippers et les interruptions de communication en septembre dernier, qui ont exclu des milliers de ses membres du service.

Parallèlement, les sources ont révélé que diverses unités sur le front sud connaissent un phénomène de désertion, se manifestant de différentes manières : certains combattants évitent les postes qui leur sont assignés ou ne se présentent pas lorsqu’ils sont appelés. De plus, certains membres de l’organisation ont quitté le sud du Liban avec leurs familles, et certains ont même traversé en territoire syrien. La principale raison de ces défections semble être la crainte pour leur sécurité et celle de leurs familles.

Les sources ont confirmé que les lacunes dans la capacité des unités à communiquer avec les combattants, dues à l’attaque des bippers, facilitent le processus de désertion. Ce phénomène est particulièrement répandu sur le front sud, mais il pourrait naturellement s’étendre à d’autres régions.

Le Hezbollah n’est actuellement pas en mesure de contrôler ce phénomène, et les récentes faiblesses de l’organisation l’empêchent de superviser le recrutement comme prévu, malgré les exercices de mobilisation et de renforcement des effectifs organisés dans différentes régions ces dernières années.

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