D’où est parti le missile qui a tué le chef de l’organisation terroriste ? De quel missile s’agit-il ? Et qui aurait transmis les informations exactes sur la localisation de Haniyeh ? Les médias iraniens révèlent de nouveaux détails.
Kikar haChabbath – Yossi Nachtigal
En Iran, on soupçonne que celui qui a transmis l’information précieuse ayant permis l’élimination du chef de la branche politique de l’organisation terroriste Hamas, Ismail Haniyeh, n’était autre que l’un des gardes du corps du terroriste.
Selon des informations parues aujourd’hui (mardi) dans les médias iraniens, on soupçonne que l’un des gardes du corps a divulgué son emplacement exact dans la salle d’extension appartenant aux Gardiens de la Révolution, où il a passé la nuit dans la capitale iranienne.
Il a également été rapporté dans les médias iraniens que, contrairement aux affirmations officielles du régime, le missile qui a détruit Haniyeh a été tiré depuis un bâtiment proche de celui où résidait le terroriste. Il s’agit d’un missile Spike court.
Dans le même temps, les médias arabes de Tulkarem ont publié ce matin un enregistrement d’une conversation Zoom qu’Ismail Haniyeh a récemment eue avec Ashraf Nafe, le commandant de la branche militaire du Hamas à Tulkarem, qui a été éliminé il y a environ une semaine après une longue série d’attaques qu’il a menées et les défilés armés qu’il a organisés dans la ville sous le ciel au cours de l’année écoulée.
De lourds discours incendiaires ont été entendus ces dernières heures à travers les haut-parleurs des mosquées de dizaines de villages et villes arabes de Judée et Samarie, où les Arabes sont appelés à mener des attaques, des cortèges incendiaires et des identifications dans les rues dans les heures à venir.
Au cours des dernières heures, l’organisation terroriste Hamas a lancé un large appel, par l’intermédiaire des prédicateurs des mosquées et de divers canaux Telegram, à se rassembler dans une série de lieux centraux après la prière musulmane de midi et à se rendre de là vers les centres de conflit.
Parmi les endroits où les discours d’incitation ont été diffusés figurent les villages de Silwad près d’Ofra, Deir Sharaf près de Shevi Shomron et Akbara près des Tours – en plus des villes de Naplouse, El Beera, Jénine, Tulkarm et plus encore.
Jusqu’à présent, aucune activité du système de sécurité n’a été signalée contre les mosquées incitatrices, dont certaines continuent d’émettre même à ces moments-là.
Au siège, ils se battent pour la vie de celui qui mène les manifestations contre le terrorisme en Cisjordanie, indigné par l’anarchie dans les territoires de Cisjordanie: « Les mosquées en Judée et Samarie sont des bases terroristes centrales pour tout et n’importe quoi, comme à Gaza », ont-ils déclaré. « La mosquée n’est pas seulement une source d’incitation au meurtre des terroristes, mais elle sert également de sortie et de point de rassemblement pour les attaques et les actes terroristes. »
« Tout comme à Gaza, après de nombreuses années, Tsahal a réalisé que les mosquées sont à l’origine du terrorisme et travaille à les détruire tout au long de la guerre, il est impératif de faire de même en Cisjordanie », a affirmé l’état-major. « Le message doit être clair et précis : toute mosquée qui prononce des propos incendiaires ou qui en fait ressortir une activité terroriste sera bombardée depuis les airs en quelques minutes. »
« C’est une chose fondamentale et essentielle en temps normal, mais c’est une affaire facile ces jours-ci où la région est au bord de l’ébullition. Nous appelons le général Belot et l’échelon politique à ordonner aujourd’hui la destruction de toute mosquée ou toute autre structure qui incite ou agit pour tuer des Juifs », a indiqué le quartier général.