Sondage : Les orthodoxes sont le public le plus détesté, mais ces mêmes gens ne détestent pas les autres…
JDN
En raison de la haine gratuite qui est à la base de la destruction du Temple, selon nos Sages, et précisément le jour où nous pleurons la destruction, une enquête parait : elle montre que les orthodoxes se sentent les plus ouverts envers les autres Juifs, et même si nous sommes le secteur le plus détesté – nous ne haïssons pas les autres.
Quatre campagnes électorales, l’année de Corona et une catastrophe après l’autre ont laissé des sédiments profonds dans la société israélienne et ont approfondi le fossé et la polarisation entre les différentes populations en Israël. Un sondage publié aujourd’hui (dimanche), le jeûne de Ticha Be Av, traite de la haine dans l’enceinte du public israélien.
L’« indice de haine » de Penima est basé sur une enquête unique à laquelle ont participé environ 1 000 personnes, sur la haine que les Israéliens ressentent les uns envers les autres. Qui détestent-ils et qui les détestent ?
L’enquête montre un chiffre particulièrement inquiétant, selon lequel 24% de tous les Israéliens ont indiqué qu’ils détestent les ‘Harédim. 38% des non-pratiquants ont déclaré détester les orthodoxes mais par rapport à eux, seulement 2% des orthodoxes ont déclaré détester les laïcs. 18% des traditionalistes ont déclaré qu’ils détestent les orthodoxes tandis que seulement 4% des orthodoxes ont indiqué qu’ils détestent ce genre de personnes.
L’enquête montre également que 59% de tous les Israéliens estiment que le sentiment de responsabilité collective est l’une des caractéristiques de la société israélienne. Dans la société religieuse, 70% pensent qu’il y a un sentiment de cet ordre en Israël. En revanche, dans la société laïque, 46% estiment que cela n’est pas le cas.
L’enquête a également examiné la haine des médias israéliens envers le public pratiquant. Ici aussi, un tableau inquiétant se dégage, selon lequel 75 % des orthodoxes ont rencontré des discours de haine à leur encontre dans les médias, contre 60 % du grand public.