L’émissaire spécial du président Trump pour le Proche-Orient a averti l’Autorité Palestinienne qu’elle commettrait une « grave erreur » en ne se rendant pas le moins prochain à Bahreïn pour le premier sommet économique lié au Plan Trump. Pour l’instant, seuls quelques hommes d’affaires venant de Judée-Samarie seront présents à titre privé. Jason Greenblatt a aussi évoqué la crise financière et l’état catastrophique du système de santé de l’AP en accusant Abou Mazen de préférer verser des salaires aux terroristes plutôt que de consacrer cet argent à l’amélioration des conditions de vie de sa population.
Mais les critiques n’émanent pas seulement de Washington. Certains journalistes des pays du Golfe ne sont pas tendres avec l’AP sur cette question. Le saoudien Muhamad al-Sheikh, par exemple, écrit: « Depuis 1948 et jusqu’à l’annexion de Jérusalem, vous avez laissé passer maintes occasions. Vous n’avez fait qu’insulter, offenser et mettre la responsabilité de votre négligence sur les autres. Vous devez profiter de ce sommet économique de Bahreïn et vous contenter de moins car vous n’avez plus les cartes en main… ».
Un autre journaliste, Sami al-Nisaf, koweïtien, a fait plus fort: « Les Juifs ne sont pas venus en conquérants mais ont acheté des terres. Ce n’est pas eux qui ont commencé les violences. Ils n’ont pas refusé les premières solutions de paix comme le Plan Peel en 1936 ou le Plan de partage de 1947. Et parallèlement à l’exode de centaines de milliers d’Arabes pour aller vivre dans des tentes, des centaines de milliers de Juifs ont été contraints de quitter les pays arabes dans des tentes en Israël… »
Jason Greenblatt a également abordé cette question de la gestion des réfugiés en attaquant durement l’Unrwa « où le nombre de réfugiés ayant droit à de l’aide augmente chaque année de manière anormale ».
Source Lphinfo.com