Soleimani à Bagdad confie à des supplétifs chiites des frappes contre les forces américaines en Irak, ainsi qu’Israël
En exclusivité : le chef d’Al Qods, Qassem Soleimani, est arrivé à Bagdad le lundi 16 septembre, deux jours après l’attaque de drones et de missiles de croisière sur les installations pétrolières saoudiennes, selon des sources des renseignements militaires. Accompagné de son état-major opérationnel, le général du CGRI a rapidement été entouré par trois chefs de milices chiites irakiennes pro-iraniennes et par l’ancien Premier ministre irakien Nouri al-Maliki.
Les deux faces de la même pièce iranienne : Soleimani (à gauche) et Zarif (à droite pour la “diplomatie”)
Nos sources révèlent leurs deux principaux sujets de discussion :
- La réponse des milices irakiennes lors d’un assaut américain et / ou saoudien contre l’Iran, en représailles de ses attaques contre les principales installations pétrolières saoudiennes samedi.
- L’action militaire que les milices irakiennes mèneraient contre Israël en guise de rétribution pour ses frappes aériennes et de missiles constantes contre les bases de l’Iran en Syrie et en Irak.
Nos sources ont indiqué que les chefs de milice en discussion avec Soleimani étaient Hadi al-Amiri, ancien chef des brigades de Badr, Falah al-Fayyad, commandant suprême des Unités de mobilisation populaire (PMU) et son adjoint Abu Mahdi Muhandis. Al Maliki, une personnalité très influente dans le sud chiite de l’Irak, a averti Israël fin août d’une “réponse forte” s’il continuait à attaquer des cibles iraniennes en Irak.