Une nouvelle friction dans l’aile droite ? Les résultats ne sont pas encore connus, les négociations n’ont pas encore commencé, mais il est désormais possible de déterminer quelles seront les difficultés qui surgiront et rendront difficile la mise en place d’un gouvernement de droite • Le sionisme religieux déclare : nous insisterons sur la nomination d’un Grand rabbin du pays émanant du secteur religieux nationaliste.
Be’hadré ‘Harédim – Yaïr Kalfa – Illustration : shutterstock
Avant même que l’on sache si le groupe formé de 61 mandats sera en mesure de former un gouvernement, les « sionistes religieux » commencent à façonner le paysage potilique et à ouvrir un front contre les factions orthodoxes, une décision qui pourrait rendre difficile l’établissement d’un gouvernement de droite .
Lors de la conférence militante ce soir (samedi soir), le membre de la Knesset Bezalel Smotrich a abordé les demandes religieuses et étatiques de son parti et a déclaré qu’il exigerait dans les accords de coalition, la nomination d’un Grand rabbin d’Israël issu du sionisme religieux.
Dans un document de la réunion qui a eu lieu sur zoom, le président du parti sioniste religieux a été interrogé sur la nomination d’un Grand rabbin du secteur religieux national et a déclaré : « Nous insisterons certainement là-dessus, c’est simple – au moins l’un des deux doit être un sioniste religieux. »
« Cela ne s’est pas produit dans le passé à cause de toutes sortes de conflits internes, nous devons agir pour qu’il y ait un candidat accepté par tous et nous allons le promouvoir », a-t-il déclaré dans la conversation et a même déclaré : « Nous insistera également sur ce point dans l’accord de coalition. »
Smotrich a également répété sa déclaration, que nous avons publiée précédemment, selon laquelle son parti exigera le portefeuille de la religion s’il est plus grand que le Shass : « En matière de cacherouth et de conversion, nous avons publié des plans sur ce qu’est le problème et quelles sont les solutions, pourquoi ce que Kahana a promu était une erreur. »
« On va insister sur les solutions, j’espère qu’on sera grands et forts et qu’on pourra revendiquer le portefeuille des religions, mais même si on ne met pas la main sur le volant », a-t-il conclu.
Tout cela est bizarre, ou plutôt, sent la propagande : Shass et Yahadouth haTora forment un groupe fort de quelques 17-18 mandats, en quoi le Sionisme religieux, qui arrive à quelques 12 mandats, pourrait-il avoir de telles exigences ?
