Smotrich : « Nous, les dirigeants de l’État et le système de sécurité, n’avons pas réussi à assurer la sécurité de nos citoyens »

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Dans son discours de ce soir, Smotrich a qualifié le Hamas d’« Amalek » et de nazis, et s’est engagé à détruire le Hamas et Daesh. Dans son discours, il a reconnu la responsabilité de l’échec de la guerre, affirmant que le gouvernement et l’establishment sécuritaire avaient échoué. Plus tard dans son discours, il a présenté le plan économique du ministère des Finances.

JDN

Le ministre des Finances Bezalel Smotrich a fait une déclaration aujourd’hui (dimanche) après que le gouvernement a approuvé des pouvoirs supplémentaires pour le cabinet socio-économique qu’il dirige. Dans le même communiqué, Smotrich a admis : « Nous, les dirigeants de l’État et les services de sécurité, avons échoué à maintenir la sécurité de nos citoyens. » Suite à ses remarques, le ministre des Finances Smotrich a présenté le plan de son ministère pour indemniser les propriétaires d’entreprises, qui comprenait, entre autres, un fonds de prêt garanti par l’État.

Dans sa déclaration, Smotrich a déclaré : « Je me tiens devant vous aujourd’hui et j’assume la responsabilité de ce qui a été et la responsabilité de ce qui sera. Nous traversons actuellement une période très difficile, une période difficile pour tous les citoyens d’Israël. Le massacre ce qui nous a frappé samedi dernier, en plein Sim’hat Torah, c’est l’horreur la pire que nous avons connue dans l’État d’Israël. Depuis le début du sionisme et du renouveau juif en Terre d’Israël, nous n’avons pas atteint des dimensions aussi immenses et douloureuses, avec une cruauté inimaginable que le monde n’a pas connue depuis de très nombreuses années, depuis la Shoah. »

Le ministre des Finances a ajouté : « Nous devons admettre honnêtement, douloureusement et la tête baissée, que nous, les dirigeants de l’État et le système de sécurité, n’avons pas réussi à assurer la sécurité de nos citoyens. Nous n’avons pas réussi à mettre en œuvre le « contrat moral », le premier du genre entre un État et ses citoyens. Un contrat qui a été écrit dans le sang et qui est maintenant taché de sang. Aujourd’hui, après un massacre aussi grave et terrible, le monde éclairé tout entier comprend à quel point la cruauté de nos voisins est insondable, à quel point la menace qu’ils représentent n’est pas seulement une menace pour l’État d’Israël, mais pour l’ensemble du monde avancé et occidental, à quel point le seul choix qui s’offre à nous est la destruction complète d’Amalek, du nazisme, du Hamas-Daesh, du mal. Ce n’est pas seulement le seul choix qui s’offre à nous – c’est la seule obligation à laquelle nous sommes confrontés maintenant. »

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