Le président du sionisme religieux a adressé une lettre publique au Premier ministre et au président de Tikva Hadasha: « Je vous implore du fond du cœur, rencontrez-vous aujourd’hui-même. Otez les divergences entre vous. » Il s’est engagé à soutenir tout accord conclu entre les deux : « C’est entre vos mains. Sauvez l’Etat d’Israël et ne ratez pas le moment. »
JDN
Le président du sionisme religieux, le député Bezalel Smutrich, a adressé aujourd’hui (mercredi) une lettre publique au Premier ministre Benjamin Netanyahou et au président de Tikva Hadasha, le député Gideon Sa’ar, les exhortant à former ensemble un gouvernement.
Dans sa lettre, le président du sionisme religieux explique que nous sommes à une « jonction cruciale où la bonne main de D’ nous a placés, probablement exprès, afin d’examiner si nous avons appris les leçons de l’histoire. Les leçons de la haine gratuite. » Il poursuit : « Nous sommes à un carrefour où nous devons choisir si nous allons nous entendre, surmonter la haine et les énervements, nous hisser à la hauteur du moment et prendre notre avenir en main, ou laisser la haine augmenter, que D’ nous en préserve. Ou alors mettre notre avenir entre les mains de nos ennemis et leur donner les clefs du gouvernement.
« A la veille de l’élection, une voix est sortie du Ciel et a déclaré: ‘Mes chers enfants, si vous ne savez pas comment vous entendre, la décision passera à vos ennemis, les partisans du terrorisme qui nient le existence de l’État d’Israël en tant qu’État juif ». Il ajoute : « Nous avons entre nos mains les choix de quelle façon cela sera, immédiatement, ou plus tard, sous notre main et notre volonté, en pleine lumière et avec la joie de construire, ou que D’ nous en préserve dans la voie de l’angoisse quand le gentil qui nous domine ne finira pas de monter, et que nous n’aurons cesse de chuter ! »
« Monsieur le Premier ministre et mon ami Gideon Sa’ar », ajouta Smutrich, « choisissez la vie ! Vous êtes obligés de le faire. Pour le bien des gens vivant à Sion. Pour l’amour de Son Nom. Faisons les bons choix ensemble correctement. Prenons notre avenir entre nos mains. Apprenons, nous les Juifs, à nous entendre les uns avec les autres, et ne laissons pas les clefs de notre à nos ennemis qui se dressent contre nous par des paroles doucereuses.
« Je vous en supplie du fond du cœur, rencontrez-vous aujourd’hui. Otez les différences entre vous, tendez l’oreille aux ailes de l’histoire et prouvez que vous méritez cela », a-t-il ajouté. « Je vous connais. Vous avez tous les deux une profonde conscience historique. Vous connaissez très bien l’histoire et les conséquences destructrices de la haine gratuite dans notre peuple. Et je sais que vous avez le sens de la responsabilité. De la responsabilité pour l’avenir du peuple juif et l’État d’Israël, une responsabilité d’être digne des nombreuses victimes auquel nous avons pensé en ce jour. Que leur sacrifice ne soit pas en vain, s’estompant dans les profondeurs du cynisme et de la petite politique personnelle. Une responsabilité de s’élever à la hauteur du moment et d’établir un gouvernement juif et valable pour le peuple d’Israël. »
À la fin de la lettre dans laquelle il faisait référence aux journées nationales qui se déroulent ces jours-ci, Smutirch a déclaré: « Je m’engage à l’avance à soutenir tout règlement que vous concluerez entre vous. Il est entre vos mains. Sauvez l’État d’Israël et ne ratez pas le moment. «