Yahya Sinwar et le Hamas vers une capitulation ?
Le coup dur porté à Sinwar : les commandants du Hamas ont hissé un drapeau blanc
Les responsables américains pensent que Yahya Sinwar se cache dans les tunnels de Khan Yunis, ce qui rend difficile pour Israël de transmettre des messages de sa part et donc de la progression de l’accord. De plus, ses proches en ont assez de la guerre et font pression sur lui pour qu’il demande un cessez-le-feu.
La CIA estime que le chef du Hamas, Yahya Sinwar, subit la pression des commandants des milices sous son commandement pour accepter un accord de cessez-le-feu et mettre fin à la guerre avec Israël, comme l’a déclaré le chef de la CIA, Bill Burns, en commission à huit clos samedi dernier.
Le Hamas est-il plus faible que jamais ?
Sinwar « ne s’inquiète pas de sa propre mort », a-t-il déclaré, mais fait face à des pressions sur le fait qu’on lui impute l’ampleur des souffrances à Gaza. Des sources du renseignement américain ont ajouté qu’elles pensaient que Sinwar se cachait dans des tunnels souterrains à Khan Yunis et qu’il était le principal décideur du Hamas quant à l’acceptation ou non de l’accord. Le fait que le Hamas se cache dans les tunnels entraîne des difficultés dans la transmission des messages vers et depuis Israël au nom d’Israël, ce qui ralentit le rythme des négociations entre les deux parties et rend difficile la progression de l’accord.
Les commandants du Hamas, ou ce qu’il en reste, ne veulent plus donner leur vie uniquement pour la survie de Sinwar. Gaza est morte, des dizaines de milliers de combattants sont morts ou blessés, et Israël reste intraitable.
La stratégie du Hamas est une faillite totale. Elle escomptait que la pression médiatique ferait plier Israël. Pas de chance, en Israël ce n’est pas la gauche qui est au pouvoir, et qui aurait obéi au doigt et à l’œil aux Américains, mais Netanyahu, leur bête noir, justement parce qu’il fait passer l’intérêt d’Israël d’abord : « Israël First ». Entre 1956 et la doctrine de Ben Gourion, d’après laquelle Israël doit se plier aux États-Unis, et le 7 octobre 2024, où cette doctrine a volé en éclats, les USA et les pays occidentaux n’ont toujours pas compris la métamorphose.
L’élimination de Haniyeh à Téhéran fait partie de cette transformation. Israël a démontré que l’Iran est un tigre de papier. C’est à l’intérieur des Gardiens de la révolution qu’Israël a recruté des complices. Cela en dit long sur le pourrissement du régime des ayatollahs.
Parallèlement, dans le contexte des préparatifs d’Israël en vue d’une attaque de l’organisation terroriste Hezbollah, les efforts internationaux visant à réduire l’escalade et la force de la réponse se sont intensifiés ces derniers jours.
Selon le reportage de News 12, des responsables arabes ont contacté le Hezbollah et ont demandé de reporter la réponse après le 15 août, date à laquelle un sommet devrait avoir lieu entre les parties pour reprendre les contacts sur l’accord sur les enlèvements, afin que l’organisation terroriste ne soit pas accusée de les perturber. Selon l’évaluation, si des progrès significatifs ne sont pas réalisés, l’organisation terroriste lancera une attaque dans l’immédiat.
Le rapport montre également que l’organisation terroriste a ignoré la demande et n’a pas encore répondu négativement ou positivement.
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