Si pour un grand nombre de Juifs de France, l’émigration vers Israël est le projet d’une vie, une fois arrivés dans l’Etat hébreu, les Français sont parfois confrontés à des épreuves inattendues.
Surmontables pour certains, les obstacles rencontrés en Israël se transforment pour d’autres en cauchemar, poussant parfois les nouveaux immigrants à faire leur « yerida » – leur « descente » en hébreu – c’est-à-dire à quitter Israël pour revenir en France.
« Le pays en lui-même est très très très dur », confie à i24NEWS David Laboz, qui a vécu 7 ans en Israël.
« Aujourd’hui, quand je réfléchis à mon avenir dans 10 ou 15 ans, je me demande si j’aurai un jour un toit au-dessus de la tête. On travaille énormément en Israël mais la vie devient de plus en plus chère. Quand on regarde les prix à Paris ou en Israël, c’est la même chose mais aujourd’hui à Paris on peut avoir un salaire qui permet de suffire à nos besoins », continue le jeune homme.
Pour d’autres, c’est l’équivalence ou la reconnaissance des diplômes français en Israël qui pose problème, les empêchant de trouver un travail intéressant ou dans leur domaine.
Alors que 2015 a été une année historique d’immigration des Juifs de France, avec près de 8.000 départs vers Israël, les chiffres fournis par l’Agence juive montrent depuis une baisse des arrivées en Terre sainte, et ce d’année en année.
En 2018, 2.600 Juifs français sont venus s’installer en Israël, soit 25% de moins par rapport à 2017.
Source www.i24news.tv