Les responsables de la future coalition ont déclaré que si la Haute Cour rejette la loi, la coalition promulguera immédiatement la clause de remplacement pour contourner la décision • Un haut responsable a également affirmé que la coalition se prépare à la possibilité de devoir composer le gouvernement sans Dérhy à la base.
JDN – Benjamin Berger- Ilustration Wikipedia
La coalition désignée se prépare déjà à l’éventualité que la Haute Cour rejette le projet de loi du député Arbel concernant la nomination du président du Shas Aryeh Derhy au poste de ministre malgré les condamnations du parquet à son encontre. Des sources de la future coalition ont déclaré à Wint cet après-midi (dimanche) que si la Haute Cour rejette la loi, la coalition adoptera immédiatement la clause de remplacement pour contourner la décision, bien que pour le moment il ait été décidé de laisser la législation de cette clause aux jours suivant la prestation de serment du gouvernement.
Selon un haut responsable de la coalition, on se préparent à l’éventualité de devoir satisfaire le gouvernement sans Derhy. « S’il n’y a pas d’autre choix, Derhy ne prêtera pas serment avec les autres ministres, mais la question sera traitée par une législation appropriée », a déclaré la source.
Plus tôt dans la journée, le conseiller juridique adjoint du gouvernement pour les affaires juridiques publiques-constitutionnelles, l’avocat Avital Sompolinski, a recommandé lors du débat sur la loi Derhy que l’amendement à la loi fondamentale concernant le scandale ne soit appliqué qu’à partir de la prochaine Knesset, car « cette discussion s’oriente vers un cas individuel, à la veille de la formation du gouvernement. » Selon le médiateur adjoint, « Nous pensons que l’examen de cette question très sensible et complexe de la pureté morale doit se faire d’un point de vue clair. L’application de la loi de la prochaine Knesset éclaircira les circonstances de l’époque et du lieu qui rendent difficile l’adoption de cette législation ».
Sompolinski a expliqué que « la Knesset a consciemment créé une situation où une personne peut être élue à la Knesset mais ne peut pas servir de ministre ». Selon elle, « le mandat d’un ministre détient des pouvoirs plus complexes et plus importants, c’est pourquoi la Knesset a créé ce vide ». Suite à ces propos, la députée Sharan Hashakal du camp de l’État s’est tournée vers Kraei et lui a demandé : « Voulez-vous qu’une personne qui a été en prison puisse être élue à la Knesset et puisse également être ministre ? Où est l’équilibre que vous voulez créer ? Est-ce important que ce soit une peine de prison réelle ou avec sursis ? » Le président de la commission lui a répondu que « ça compte beaucoup, ça indique la gravité de l’infraction et ça fait partie de l’équilibre ».
On se souvient sans doute que le député Moshe Arbel du Shas a présenté le projet de loi visant à modifier la loi fondamentale qui interdit à ceux qui ont été condamnés à la prison d’être nommés ministres, afin qu’elle ne s’applique pas aux personnes condamnées à la probation comme Derhy. Le projet de loi d’Arbel cherche à définir explicitement que seule l’emprisonnement réel et non la probation, comme l’a été la condamnation du président de son parti après avoir admis et été reconnu coupable d’infractions fiscales dans le cadre d’un accord de plaidoyer, est pertinent. une majorité de 61 est nécessaire, et par conséquent l’amendement devrait entrer dans la loi.
Les notes explicatives du projet de loi stipulent que « le droit de choisir et d’être élu est un droit fondamental dans notre régime constitutionnel. Ce droit se reflète également dans la nomination du membre du gouvernement par des élections à la majorité des membres de la Knesset, et afin de mettre en lumière la volonté du peuple et le choix du public de la meilleure façon, qui a exprimé sa foi dans la nomination de cette personne, et qu’il a été présenté à l’élection par le public malgré la peine de prison avec sursis qui lui a été infligée. Il n’est pas approprié d’empêcher le but recherché en raison d’une ambiguïté dans le libellé de la loi. »
Il est en outre indiqué que « cet amendement vise à créer de la certitude et de la clarté, et à apporter une harmonie législative entre les dispositions de qualification applicables aux ministres et celles applicables aux membres de la Knesset et aux membres des conseils des autorités locales. En outre, l’amendement vise à optimiser garantir le droit d’être nommé ministre, puisque la nomination d’un ministre se fait par l’approbation de la Knesset à la majorité de ses membres, et veiller à l’interprétation correcte de la clause de qualification sert cet objectif. »