Très faible réponse aux appels des organisations de gauche à manifester ce soir à Kaplan à Tel-Aviv – seulement environ 3 000 personnes sont venues participer à la manifestation • Les organisations ont accusé la police « d’intimider » les manifestants, des images aériennes montrent le faible nombre des participants.
JDN – Benjamin Berger – Photographie : Amir Terkel
La majorité du peuple veut l’unité ? Malgré de nombreuses annonces d’organisations de gauche ces derniers jours sur « l’aggravation de la lutte, passant de la défense à l’attaque », ce soir (jeudi) seulement environ trois mille ont participé à la manifestation de gauche contre le gouvernement et la réforme judiciaire. La manifestation a eu lieu rue Kaplan à Tel-Aviv, et la police a stoppé les tentatives des manifestants de descendre sur les voies d’Ayalon.
Dans la documentation aérienne on peut voir comment le nombre réel de participants à la manifestation était très faible, certainement par rapport aux autres manifestations qui ont eu lieu jusqu’à présent contre le gouvernement. Les manifestants qui sont arrivés ont tenté de bloquer les routes d’Ayalon. Cependant, la police était préparée à l’avance avec des forces spécialement renforcées et a empêché une telle tentative – y compris par des clôtures de barbelés. L’un des manifestants a affirmé qu' »il y a ici un policier tous les 5 mètres ».
Les organisations de gauche n’ont pas tardé à blâmer la police, bien sûr, car le nombre de manifestants était extrêmement faible. Selon eux, les briefings de la police sur l’usage des moyens violents sont ceux qui ont éloigné les manifestants qui ont eu peur. « Toutes les publications sur l’utilisation des différents outils pour disperser les manifestations de ce soir ne sont pas vraies ! Nous vous appelons à venir à Kaplan maintenant pour manifester et protester contre le régime dictatorial », ont tenté d’insister les manifestants.
Cependant, ils ont précisé que « comme nous l’avons toujours dit, notre protestation est non violente et démocratique et il est important qu’elle le reste. Les policiers ne sont pas nos adversaires, ce sont nos frères. Nous vaincrons nos opposants dans le régime dictatorial. Venez à Kaplan ! » La police, pour sa part, a clairement indiqué dans une déclaration explicite qu’elle n’avait pas l’intention d’agir violemment contre les manifestants, notamment en n’utilisant pas de matraques pour disperser les manifestants.