Avec Merkel et Macron à la barre, il y a peu de volonté politique au sein de l’UE pour éviter la prochaine catastrophe migratoire.
A moins de 50 jours des élections allemandes, le Service fédéral des renseignements allemand a mis en garde contre une grande vague de migrants visant le pays, comparable à celle qui a débordé l’Europe il y a deux ans. « Une nouvelle grande vague de réfugiés s’approche déjà », a déclaré cette semaine Kronen Zeitung, l’un des plus importants quotidiens autrichien, citant les propos du service de sécurité allemand.
L’information suivant e a été publiée par le journal allemand Die Welt dans son édition dominicale: « Les services de sécurité estiment que le nombre de demandeurs d’asile en Allemagne augmentera dans les prochains mois. Selon la dernière analyse du Centre d’analyse et de stratégie partagés (GASIM) publiée par Die Welt, plusieurs indicateurs montrent une augmentation de l’immigration clandestine en Allemagne au second semestre de l’année. Cette supposition est basée sur le nombre de migrants (enregistrés) traversant la Méditerranée qui atteint son maximum en Italie, les politiques concernant les réfugiés des pays scandinaves, et les observations de la police aux frontières [allemandes] au mois de juillet.
« La route des Balkans, le passage terrestre préféré de la majorité des migrants illégaux sur leur chemin vers les États-providence les plus prospères d’Europe, a été officiellement fermée en mars 2016 après une protestation populaire qui a beaucoup influencé les résultats de BREXIT, et a causé l’apparition de plusieurs mouvements patriotiques populaires, et des partis politiques dans toute l’UE s’opposant à la migration massive et incontrôlée des pays arabes et musulmans.
« Depuis lors, la classe dirigeante européenne est occupée à chercher à convaincre ses électeurs qu’elle a fermé les routes de migration et a réduit l’afflux de migrants. L’année dernière, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a affirmé : « Le flux des migrants irréguliers le long de la route des Balkans occidentaux arrive à son terme ». »
Le quotidien Kronen Zeitung a critiqué cette notion de «fermeture» de la route terrestre des Balkans propagée par l’UE et de nombreux politiciens européens.
« Le rapport du Centre d’analyse et de stratégie partagés (GASIM) indique que la « fermeture » de la route des Balkans n’est pas complète comme certains politiciens autrichiens nous le font croire: le ministère fédéral de l’Intérieur allemand estime que la plupart des migrants illégaux venant dans le pays y arrivent toujours de Hongrie via l’Autriche. La crise des migrants en Méditerranée entre la Libye et l’Italie est peu importante pour la situation en Allemagne. »
La chancelière allemande Angela Merkel, poursuivant son quatrième mandat, a refusé à maintes reprises de limiter le nombre de migrants illégaux entrant dans son pays. « En ce qui concerne une limite supérieure, ma position est claire: je ne l’accepterai pas », a déclaréMerkel aux journalistes allemands le mois dernier.
Madame Merkel gagnant 15 points sur son rival social-démocrate le plus proche, pourrait très bien former le prochain gouvernement avec le soutien de son partenaire minoritaire de la coalition, le Parti libéral-démocrate (FDP).
Le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD), le seul parti politique luttant contre la politique des frontières ouvertes de Merkel, ne dépasse pas la barre des 10 % dans la plupart des sondages d’opinion. Les dirigeants optimistes de l’AfD, comme le porte-parole du parti Jörg Meuthen, croient qu’ils peuvent obtenir jusqu’à 14 % dans les résultats du vote. Cela ne suffit toujours pas pour empêcher une coalition dirigée par Merkel, ou une autre alliance de gauche, de constituer le prochain gouvernement.
Une victoire électorale de Merkel pendant les élections générales du mois prochain sera une approbation de sa politique de frontières ouvertes à un million supplémentaire de migrants illégaux arrivant des pays arabes et musulmans.
Avec la prochaine vague de migrants sur le point de frapper l’Europe – comme le suggèrent les rapports du renseignement – les électeurs allemands peuvent décider du sort non seulement de leur pays, mais aussi de la mort de l’Europe chrétienne.
© Oksana Zvirynska pour Dreuz.info.