Une nouvelle pierre dans le jardin déjà bien rempli de Mahmoud Abbas. Certains se posaient la question de savoir pourquoi la situation de la population arabe palestinienne en Judée-Samarie était précaire alors que la communauté internationale et surtout l’Europe versent des sommes colossales sous forme d’aide humanitaire et sans trop se précoccuper de la destination de ces fonds.
Une enquête secrète réalisée au sein de l’Autorité Palestinienne révèle que toute une série de hauts responsables détournent des fonds en provenance des pays d’Europe et en font un usage personnel au lieu de les consacrer au bien-être de leur population.
Un rapport a été écrit par un groupe de personnes (qui risquent sans doute beaucoup…) qui révèle que les montants qui sont accordés aux divers “ministères” de l’AP ne sont pas les mêmes que ceux qui en sortent, tout simplement parce qu’au passage, des responsables de l’AP se servent au profit de leurs besoins personnels ou ceux de leurs proches. On parle d’achat de voitures de luxe, de voyages à l’étranger, d’acquisition de villas et d’avantages divers et variés.
Parmi les personnes visées, Tarek Abbas, l’un des propres fils de Mahmoud Abbas, qui a été récemment inculpé pour le détournement de millions d’euros des caisses d’un fonds qu’il dirige et qui est financé par l’Union européenne. Ces sommes avaient été déposées sur des comptes privés dans différentes banques à travers le monde.
Autre terroriste-escroc visé, Ismaïl Shahadeh, l’un des bras droits du chef de l’AP, soupçonné d’avoir détourné des fonds destinés à des besoins sociaux, ou encore Yahia Rabah, l’un des porte-paroles de l’AP, qui a été bizarrement “exempté” de taxes sur la voiture de fonction qu’il s’est achetée.
Les investigateurs ont décidé de se focaliser sur un bureau particulier, celui de la “coordination des activités dans les zones C”. Il s’agit des zones de Judée-Samarie qui sont sous administration exclusive d’Israël mais dans lesquelles l’Union européenne verse d’importantes sommes pour construire au profit des Arabes, toujours dans le but de forcer la création d’un Etat ‘palestinien’. Ce bureau est géré par des proches de hauts responsables de l’AP et son directeur est Marwan Drazi, ancien étudiant à Harvard et qui a vécu plusieurs années en Europe où il a créé des liens “utiles” sur le plan financier. Il a été constaté que ce “gentleman européanisé” ne déclarait aux autorités que 70% des sommes qu’il percevait de l’Europe et avec lesquelles il devait appliquer la politique voulue par Mahmoud Abbas et Bruxelles.
Il ne s’agit sans doute que de la partie émergée de l’iceberg de corruption qui règne au sein des instances arabes palestiniennes et qui lèvent une nouvelle fois le voile sur leur duplicité et l’immense manipulation de la communauté internationale qu’Israël dénonce depuis fort longtemps.
Et qui se fait sur le dos de leur propre population.
Source www.lphinfo.com