Sarkozy : “Nous sommes trop faibles face à l’islamisme”

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(FILES) In this file photo taken on October 18, 2016 the former French president Nicolas Sarkozy poses for a portrait in Paris. Former French president Nicolas Sarkozy was charged with corruption and illegal campaign financing on March 21, 2018, over allegations that the late Libyan dictator Moamer Kadhafi helped fund his 2007 election campaign. After five years of investigation and two days of questioning the rightwinger in police custody, judges looking into France's most explosive political scandal decided they had enough evidence to charge the 63-year-old. / AFP PHOTO / JOEL SAGET

Dans un entretien accordé au Point, l’ancien chef de l’Etat a regretté la trop grande naïveté face à l’islamisme.

En retrait de la vie politique, Nicolas Sarkozy conserve malgré tout un regard aiguisé sur l’actualité, notamment internationale. Interrogé dans les colonnes du Point ce mercredi 31 octobre, l’ex-président de la République s’est longuement exprimé sur la problématique de l’Islam. « Il est une guerre au sein du monde islamique qui nous touche plus directement encore : c’est celle qui oppose l’immense majorité de ceux qui vivent leur foi pacifiquement et cette toute petite minorité qui dévoie l’islam pour en faire une arme de guerre. Je veux bien sûr parler de la barbarie djihadiste et terroriste, lance-t-il. Cette guerre-là, elle ne pourra se gagner que d’une seule manière : par l’anéantissement total de cette barbarie. Il n’y a pas d’alternative. Dans ce combat, les pays musulmans eux-mêmes ont un rôle capital à jouer. »

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 Mais l’ancien leader de l’UMP dresse un constat sévère face aux dispositions de l’Occident pour lutter contre la radicalisation : « On ne discute pas avec l’extrémisme islamiste, on le combat. On ne peut pas accepter la lapidation de la femme, le refus de s’intégrer, la violation de ce que nous avons de plus cher. Nous sommes encore trop naïfs et trop faibles. »

Alors que tous les regards sont aujourd’hui portés vers l’Arabie Saoudite après l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, Nicolas Sarkozy prône toutefois un certain sens de l’ouverture. « Le général de Gaulle disait : ‘Vers l’Orient compliqué, je volais avec des idées simples.’ Gardons-nous de trancher des conflits internes au monde musulman. Il n’y aurait que des coups à prendre. Les respecter, c’est aussi refuser de choisir dans des querelles qui sont d’autant plus violentes qu’elles sont des querelles de famille », conclut-il toujours dans les colonnes du Point.

Source www.valeursactuelles.com

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