La Russie ne compte que quelques dizaines de cas par an de violences ou d’intimidations antisémites
Un tribunal russe a condamné à une peine de deux ans et demi de prison un jeune homme pour avoir écrit des graffitis antisémites sur un immeuble résidentiel.
Un tribunal de district de la ville de Kourgan, près de la frontière entre la Russie et le Kazakhstan, a confirmé cette semaine la peine inhabituellement sévère infligée à l’homme âgé de 23 ans par un tribunal de première instance, a rapporté mercredi le quotidien Kommersant.
L’homme, qui n’a pas été nommé dans le rapport, était en état d’ébriété lorsqu’il a enfreint la loi contre l’incitation à la haine raciale en appelant à des activités extrémistes, a indiqué le tribunal.
Les dirigeants de la communauté juive russe ont souvent exprimé leur gratitude à la justice pour son approche relativement sévère de l’antisémitisme.
Le président russe Vladimir Poutine, dont le gouvernement est largement perçu comme contrôlant le pouvoir judiciaire, s’est souvent élevé contre l’antisémitisme.
Des groupes de surveillance affirment que la Russie ne compte que quelques dizaines de cas par an de violences ou d’intimidations antisémites – un faible pourcentage comparé à de nombreux pays européens comptant une importante population juive.
Source www.i24news.tv