Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a ouvert la réunion ministérielle hebdomadaire de ce dimanche par un compte rendu de sa réunion ce week-end avec le Premier ministre britannique Theresa May.
« Vendredi, j’ai parlé avec le Premier ministre britannique Theresa May. Je lui ai transmis nos condoléances pour les familles des assassinés, au nom des citoyens et du gouvernement d’Israël, et, bien sûr, mes meilleurs vœux pour le rétablissement des blessés.
« Je lui ai dit que nous, en Israël, nous avons été confrontés à des attaques terroristes et à des coups de poignard, et que nous comprenons que la terreur qui nous frappe est la même terreur qui frappe à Londres, à Bruxelles, à Nice et ailleurs dans le monde. La terreur de l’islam radical contre laquelle nous devons travailler ensemble partout, afin de la vaincre. Et nous la vaincrons beaucoup plus vite si nous travaillons ensemble « , a déclaré le Premier ministre.
Netanyahou a également déclaré qu’il a profité de la conversation pour remercier May pour avoir changé la position de la Grande-Bretagne concernant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. « Je l’ai également remercié de son intention qui a été mise en œuvre quelques heures plus tard au Conseil des droits de l’homme, ainsi qu’est nommé cet étrange organe de l’ONU, sur la modification de leur position et, plus important encore, sur le discours important prononcé par les représentants britanniques qui ont affirmé que si le parti pris systématique contre Israël continuait dans cette assemblée, la Grande-Bretagne s’opposerait constamment à ses décisions … Je pense que c’est un signe important dans la direction que nous voulons encourager la communauté internationale à suivre. Nous pensons qu’il est temps de faire évoluer l’attitude partiale contre Israël dans les organismes internationaux. »
La mission du Royaume-Uni auprès des Nations Unies a en effet mis en garde vendredi le Conseil des droits de l’homme (OHCHR) contre son « parti pris flagrant » envers Israël, après que l’organe de Genève ait adopté quatre résolutions sur le conflit israélo-palestinien et une résolution sur le Golan.
La mission britannique permanente à l’ONU a noté dans une déclaration, parue après que les résolutions aient été votées contre Israël, qu’aucune résolution ne condamnait les incitations palestiniennes à la violence.
Le Royaume-Uni a averti qu’il voterait contre toute future résolution sur le conflit israélo-palestinien si l’attitude de l’ONU envers Israël demeurait inchangée.