Tel est le nom de cette route forestière : dérekh nof Méron. Toutefois, même si effectivement Méron et le massif qui surplombe cette agglomération de prestigieuse renommée sont visibles tout au long de la promenade, ce chemin longe surtout la route entre Tsfath et Méron et permet d’avoir, de ce fait, de belles vues sur toute la région.
Pour qui cherche une promenade magnifique et facile aux alentours de Méron, c’est l’itinéraire que nous conseillerons. De plus, ce n’est que récemment que cette voie a été ouverte au public : il y a donc peu de chance pour que le reste de la famille l’ait déjà pratiquée. Enfin – ce n’est pas à dire à tous –, il est possible de faire tout ce chemin en voiture…
Nous voulons effectuer une petite promenade (quelques 5,5 km seulement, à 780 m d’altitude maximum) dans la nature, à pied ! Nous dépasserons le carrefour nommé Tsomet Méron (à gauche, c’est la route vers Or haganouz et Goush ‘halav) et continuerons encore quelques deux cent mètres en direction de Tsfath sur la route 89. Du côté gauche de la route, nous verrons une petite route forestière s’ouvrir à nous, juste avant un parc où il est possible de sortir ses sandwichs et de manger. Nous laisserons éventuellement la voiture à cet endroit, pour nous lancer sur ce chemin, qui passe dans une forêt sur quelques kilomètres. Il est goudronné tout au long du parcours.
Au bout de quelques centaines de mètres, nous verrons du côté gauche les clôtures et les dernières maisons du Yichouv Bar Yo’haï.
Par la suite, après 1,7 km de chemin, des installations dans la forêt permettent elles aussi de s’installer pour manger – c’est d’ailleurs plus indiqué ici qu’au début du chemin… Du côté droit, un panneau indique qu’il est possible de se rendre à la « maison du garde-forestier », après 300 m de sentier (bon, c’est vrai, nous n’avons pas trouvé le début de ce chemin, mais la prochaine fois…).
Un kilomètre plus loin, nous arrivons à un carrefour. Vers la gauche, nous pouvons monter à Kadita, un village écologique toléré non reconnu, assez original sous pas mal d’autres aspects encore. Nous continuerons dans la direction inverse, vers le sud, puis, très rapidement, notre chemin changera de direction, nous amenant vers l’est. Nous verrons bientôt, sur notre gauche, un site funéraire, que nous allons visiter : il s’agirait de la tombe d’Elkana, le père de Chemouel ! En vérité, la plupart des auteurs placent sa tombe aux côtés de son fils, Chemouel, à Nabi Samuel, au-dessus de Ramoth, à Jérusalem, mais rabbi ‘Hayim Vital la situe en ces lieux, ainsi que la tombe de rav Banaé, un Sage du temps de la Guemara. La proximité de ces deux tombes n’est pas expliquée, puisque ces deux personnages sont séparés par au moins mille ans sur le plan de la chronologie…
Le site est assez remarquable, et mérite qu’on s’y arrête. Quelques chaises nous y attendent et il est possible d’y prier.
Un peu plus loin, nous passons à proximité d’un monument érigé en souvenir d’un bataillon de soldats israéliens et touchons à la fin de ce chemin. Pour la suite, nous pouvons redescendre jusqu’à la route 89, et revenir d’une manière ou d’une autre à notre point de départ. Si nous faisons ce choix, nous aurons marché durant une heure et demie.
Une autre possibilité est d’emprunter le chevil Na’hal ‘Amoud qui s’ouvre à nous, de l’autre côté de la route, et de revenir à Méron par le chevil Israël, mais c’est une assez longue promenade… Enfin il est possible de prendre sur la gauche, en direction de Kadita, une route carrossable normale, puis sur la droite, pour arriver en fin de parcours – en pleine forêt – aux installations de jeux pour enfants de ‘Ein Zétim, sur la route en direction de Dalton, où un chauffeur sympathique pourrait venir nous chercher.
Il s’agit en tout cas d’une promenade facile et agréable, à découvrir.