Tout le monde se souvient du vote de la résolution anti-israélienne 2334 adoptée le 23 décembre 2016 par le Conseil de sécurité. Les élections présidentielles américaines étaient passées, et en guise « d’adieu », le président Obama avait rompu une longue tradition américaine en demandant à sa représentation au conseil de ne pas opposer de veto à ce texte hostile présenté par l’Egypte.
Dans l’édition de jeudi du New York Times, un ancien proche conseiller de Barack Obama révèle sous couvert d’anonymat que le choix de la date n’a pas été dû au hasard. Non seulement l’ancien président avait l’intention de prêter la main à une condamnation internationale d’Israël mais il a fait en sorte que le texte ne soit proposé qu’après les élections, de crainte que cela ne porte préjudice aux chances d’Hillary Clinton et du Parti démocrate de remporter les élections. Finalement, même sans cette résolution, les Démocrates ont été coiffés aux poteau par Donald Trump, mais le fait est là : Barack Obama avait bel et bien l’intention préméditée de trahir Israël mais pas au risque de se mettre à dos les donateurs juifs et une partie de l’électorat avant l’échéance.
Cette révélation met aussi en lumière les mensonges des fonctionnaires de l’Administration Obama qui avaient affirmé « avoir été surpris par la présentation de ce texte par l’Egypte devant le Conseil de sécurité ».
L’ancien ambassadeur des Etats-Unis en Israël Dan Shapiro est venu à la rescousse de son ancien patron en réfutant ces affirmations : « Ce sont des propos ridicules de la part de quelqu’un qui ne sait pas de quoi il parle. L’idée selon laquelle les Etats-Unis auraient dirigé le timing de cette résolution, et en plus pour des raisons politiques, est tout simplement mensongère ».
Au vu de l’attitude de l’ancien président américain envers Israël durant ses deux mandats, on aurait plutôt tendance à croire cette source anonyme que l’ancien ambassadeur. C’est aussi ce qu’affirme l’ambassadeur d’Israël à Washington Ron Dermer, qui dit avoir des preuves que non seulement la Maison-Blanche n’avait pas été « surprise » par le dépôt de cette résolution devant le Conseil de sécurité, mais qu’elle avait elle-même encouragé ce texte en coulisses.
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Source lphinfo.com