Des Rennais veulent importer des usines de dessalement d’Israël

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Régis Leuillet et Sacha Micottis, deux Rennais, à la tête de la société RS distributions, basée à Rennes et au Luxembourg, sont sur le point de lancer avec Israël un marché d’exportation d’usines de dessalement.

Un accord de non-divulgation est sur le point d’être signé. Régis Leuillet et Sacha Micottis, deux Rennais, à la tête de la société RS distributions, basée à Rennes et au Luxembourg, souhaitent lancer avec Israël un marché d’exportation d’usines de dessalement.

Climat semi-désertique, sécheresse à répétition, l’eau a toujours été un problème crucial en Israël. Dans les années 2000, après plusieurs hivers désespérément secs qui n’avaient pas suffisamment rempli les nappes phréatiques, le gouvernement a lancé un grand plan de construction de cinq usines de dessalement… pour puiser l’eau dans la Méditerranée et la transformer en eau potable.

60 % de l’eau du robinet en Israël vient d’usines de dessalement

Un peu moins de vingt ans plus tard, c’est une réussite.  « Aujourd’hui, un peu plus de 60 % de l’eau du robinet en Israël vient des cinq usines de dessalement construites le long de la côte israélienne » , explique Jean-Camille Gutenberg, responsable adjoint de celle d’Ashkelon, au sud de Tel Aviv. Le reste ? Il provient du lac de Tibériade et aussi de plus petites usines qui traitent de l’eau saumâtre.

Si le coût de construction et énergétique du procédé est élevé, et si le rejet d’effluents très chargés en sel dans la mer interroge les défenseurs de l’environnement, cette technologie a le vent en poupe face aux enjeux dans les régions arides. L’eau salée est directement pompée dans la Méditerranée, filtrée, traitée, et ressort transformée en eau douce à l’autre bout des usines, une demi-heure seulement.

«Ils ont été réceptifs»

Invités par l’Union des entreprises d’Ille-et-Vilaine, en Israël, cette semaine, Régis Leuillet et Sacha Micottis ont examiné les opportunités d’affaires avec l’État hébreu dans le domaine de l’import-export.  « On a notamment travaillé sur le dessalement, dans lequel les Israéliens sont leaders. On a été rencontré IDE Technologies, qui a construit trois usines de dessalement à Sorek, Ashkelon et Hadera. Ils ont été réceptifs et nous ont demandé de monter un partenariat entre eux et le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin… »

Pour les deux entrepreneurs rennais, le dessalement est une vraie opportunité pour résoudre les problèmes d’eau en Afrique. Ils comptent aussi travailler avec Oman et le Koweït.  « Et pourquoi pas en France ?  hasarde Sacha Micottis. On est entouré de mer… »

Source www.ouest-france.fr

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