Après l’arrivée de Liebermann au gouvernement et le départ de Herzo, la situation politique n’est pas encore revenue au calme en Israël.
Il ne fait aucun doute que Liebermann est un personnage inquiétant et troublant ; sa présence au sein de la nouvelle équipe gouvernementale n’est pas faite pour rassurer le monde, ou le public israélien, sachant la virulence du personnage, nommé « ministre de la Défense »…
Il est vrai qu’il a abandonné ses projets concernant l’enrôlement des jeunes de Yechiva, ou divers autres changements allant contre les accords précédents – sous peine de voir le gouvernement s’effondrer du fait du départ des 13 députés orthodoxes ; il faut reconnaître qu’il est suffisamment pragmatique, aussi, pour avoir mis de côté son projet de peine capitale pour les terroristes (réalité peut-être déplorable, mais sûrement trop incorrecte politiquement, en tout cas aux yeux du monde). Toutefois, sa présence a gêné l’un des députés du groupe de Kakhalon, Avi Gabaï, ministre de l’environnement. Il a déclaré ne pas pouvoir accepter une telle collaboration.
Son groupe, Koulanou, se situe au centre-gauche, et cette réaction n’est pas surprenante outre mesure. Moché Kakhalon, par contre, a accepté l’arrivée de Liebermann.
La démission de Gabaï n’entraîne pas de changement dans la Knesset, car il n’était pas député.
