Le gouvernement israélien prépare la plus grande réforme du financement des soins de santé des 25 dernières années, ciblant les personnes âgées atteintes de maladies graves et les habitants de la périphérie.
L’État modifie fondamentalement les principes de financement des caisses de maladie, de sorte que non seulement les jeunes clients en bonne santé, mais également les personnes âgées souffrant de maladies graves profitent de leurs droits.
Les nouvelles règles entreront en vigueur à la fin de 2019.
Comme l’explique le journal The Marker, l’État transfère chaque année environ 51 milliards de shekels aux caisses de maladie. En moyenne, un client de la caisse d’assurance maladie compte 5 900 shekels. Mais cet argent est distribué de manière inégale. Pour les jeunes enfants et les personnes âgées, il est alloué davantage, pour les femmes, plus pour les jeunes et pour les hommes. Il existe une liste spéciale de maladies graves pour lesquelles l’État alloue beaucoup plus de fonds. Ceux-ci incluent les patients dialysés, souffrant d’hémophilie, de thalassémie, de maladie de Gaucher et de maladies infectieuses.
La réforme inclut 20 maladies supplémentaires dans cette liste. Pour chaque client souffrant de cette maladie, le régime d’assurance maladie subira une forte augmentation.
L’État augmente le budget annuel consacré aux soins médicaux pour les résidents de la périphérie et les personnes âgées de plus de 65 ans appartenant aux couches les plus faibles de la population. 600 millions de shekels supplémentaires seront reçus pour les clients à la périphérie, et 250 millions supplémentaires pour les personnes âgées et les pauvres.
Ainsi, le budget de traitement des personnes vivant à la périphérie et recevant une allocation de vieillesse et une allocation sociale (ou « hachlamath hakhnassa ») augmentera considérablement.
Par exemple, si une femme de 39 ans vivant dans le centre du pays reçoit un versement de 4 552 shekels par an, elle sera de 13 384 shekels pour une femme de 73 ans avec un complément social. Le budget de traitement d’un citoyen âgé souffrant de diabète et d’insuffisance rénale (nécessitant une dialyse) passera à 243 395 shekels par an.
Il y a environ 250 000 personnes âgées à faible revenu dans le pays, et plus de la moitié d’entre elles appartiennent au régime d’assurance maladie «Clalit».
Les personnes âgées de 65 ans et plus recevront 250 millions de NIS supplémentaires.
Une attention particulière est accordée aux patients diabétiques, qui sont plus de 500 000 en Israël et dont 62% sont assurés auprès de la Clalit. L’État distribuera 200 millions de shekels à la proportion de personnes atteintes de diabète dans chaque guichet.
Source rakbeisrael.buzz