Tsahal, l’armée israélienne, est engagée dans des pourparlers secrets avec le Liban pour supprimer la présence du Hezbollah à la frontière.
Dans une tentative de résoudre pacifiquement le problème, Israël a lancé un ultimatum au Hezbollah, a engagé des discussions diplomatiques avec plusieurs pays, dont la France et les États-Unis, et exercé une pression sur l’armée libanaise par le biais de la FINUL (la Force intérimaire des Nations Unies au Liban).
Depuis plus de deux mois, le Hezbollah a érigé un poste du côté israélien de la frontière à Mount Dov, également connu sous le nom de « Fermes de Shebaa » au Liban. Les responsables israéliens ont fixé une ligne rouge en avertissant que des mesures seraient prises si le Hezbollah ne retirait pas les tentes. Tsahal préfère persuader le Hezbollah et l’armée libanaise de résoudre le problème pacifiquement, considérant les actions du Hezbollah comme provocatrices et potentiellement dangereuses.
Bien que l’on espère que des moyens diplomatiques puissent convaincre le Hezbollah de retirer ses postes, certains hauts responsables israéliens ne s’attendent pas à ce que la FINUL prenne des mesures, car elle n’a pas l’influence nécessaire. Les attentes se tournent principalement vers les États-Unis et la France pour exercer une pression internationale sur le Liban.
Le Hezbollah a établi une trentaine de positions similaires le long de la frontière avec Israël du côté libanais de la « Ligne bleue ». Cette présence viole une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies interdisant la présence du Hezbollah dans le sud du Liban après la Seconde Guerre du Liban.
L’avant-poste du mont Dov, composé de quelques tentes, est situé à une distance considérable des colonies civiles israéliennes et ne constitue pas une menace directe pour les citoyens. Toutefois, Israël insiste sur son démantèlement, et l’ambassadeur d’Israël aux Nations Unies, Gilad Erdan, a présenté des photographies des tentes dans une lettre de plainte adressée au Conseil de sécurité de l’ONU. Erdan a souligné que si le Conseil de sécurité n’exigeait pas le retrait du Liban, Israël prendrait les mesures nécessaires pour démanteler l’avant-poste.
Les photographies montrent les tentes, un véhicule et un individu armé portant l’emblème de l’organisation Vert sans frontières, affiliée au Hezbollah. Ces preuves renforcent la détermination d’Israël à résoudre ce différend et à faire pression sur le Liban pour mettre fin à la présence du Hezbollah à la frontière.
Les législateurs israéliens ont été informés de la situation lors d’une visite dans la région, mettant en évidence l’importance accordée à cette question par le gouvernement israélien.
Dans l’ensemble, Israël engage des pourparlers secrets, utilise des moyens diplomatiques et exerce une pression internationale pour éliminer la présence du Hezbollah à la frontière avec le Liban.
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