Quand, à l’époque, les Ethiopiens sont arrivés, un grand débat a éclaté à leur égard : étaient-ils juifs, ou à tout le moins, fallait-il exiger de leur part une conversion « le’houmra », afin d’écarter toute question ? La rabbanouth du pays a fini par les accepter sans autre forme de procès, mais cette position n’a pas été franchement admise par toutes les autorités religieuses.
En outre, avec la nouvelle vague d’immigrants falachmoura, la question rebondit avec plus d’ampleur : ce groupe a effectivement suivi des instructeurs chrétiens, et adopte une conduite conséquente. Le rav Moché Sternbuch, vice-président du Tribunal rabbanique de la ‘Eida ‘haridith de Jérusalem et auteur de nombreux ouvrages, a exprimé récemment son avis :
« Cette dizaine de milliers de personnes qui vont affluer continuent à adhérer au christianisme et ne s’arrêteront pas, même une fois « convertis ». Il est de notre devoir de nous élever contre celle alia. »
