Rav ‘Hayim Kanievski a lancé la machine – contrairement à la position des responsables civils. Et cela ne passe pas tellement facilement !
On a pu lire en ce jour deux réactions sur Ynet.
L’une d’entre elle regrettant que la rabbanith Kanievski, décédée depuis longtemps, fille de rav Eliachiv, ne soit plus des nôtres, car, à son avis, elle aurait très certainement amené à ce que l’on respecte les décisions générales et que l’on attende que l’establishment permette la reprise des études. Une autre, en provenance d’un professeur, parlant de « révolte civile », une nouveauté dans la vie du pays, du jamais vu.
C’est assez surprenant, surtout pour ce dernier : cela fait des mois et des mois que des dizaines de milliers de personnes mènent une révolte civile latente, allant contre tout ce que l’establishment de la Santé et autre décident, refusant les masques, se huant évidemment dans une proximité les uns des autres hautement dangereuse (sans parler des incessants gênes que ces manifestants provoquent aux voisins, la plupart des gens âgés) ! S’il faut parler de révolte civile, n’est-ce pas aux alentours de re’hov Balfour qu’on en trouve, et que veulent-ils de rav Kanievski, qui voit la débandade qui règne dans le pays et qui donne la préférence à une reprise des écoles, même si l’establishment, incapable de diriger le pays, n’est pas content.
Quant à la rabbanith Kanievski, elle aussi portait dans son coeur l’importance suprême de l’étude de la Tora, et aurait très certainement encouragé que l’on revienne, en une période où visiblement l’épidémie s’est calmée, le plus rapidement possible à l’école.
Mais c’est vrai : une telle décision prouve une décomposition grave de l’unité du pays, et il est grand temps que les divers dirigeants politiques suprêmes se reprennent en main et cessent leurs incessantes disputes dignes du niveau du jardin d’enfant, afin que le peuple ait l’impression qu’il faut se plier devant eux et accepter leurs décisions. Pour l’instant, cela n’est pas le cas, et c’est fort désagréable. Mais visiblement nos dirigeants sont d’avis qu’il est impossible d’attendre plus pour des questions qui sont pour nous capitales, advienne que pourra !