Selon un dernier bilan diffusé par diverses sources, le raid israélien sur des objectifs irano-terroristes en Syrie aurait fait au moins quarante morts et des dizaines de blessés, la plupart iraniens et membres du Hezbollah ou de milices chiites pro-iraniennes. Les missiles ont complètement détruit le QG de la brigade 91 de la 1ère division de l’armée syrienne dans une base de l’armée détruite puis reconstruite afin d’y installer des forces iraniennes. Le raid israélien a également visé une installation du Hezbollah dans un autre secteur, faisant au moins cinq morts parmi les terroristes. Selon des sources militaires, outre l’attaque aérienne, Tsahal a également lancé des missiles sol-sol de type ‘Jericho’.
La cible a été identifiée comme étant la fameuse base de l’armée iranienne repérée grâce aux images satellites diffusées par la BBC, le 10 novembre dernier : elle se trouverait en construction à l’intérieur d’une place forte de l’armée syrienne à Al-Kiswah, qui, selon Al-Akhbar du Hezbollah serait plus vaste en surface que l’ensemble de l’agglomération de la capitale Beyrouth au Liban.
Selon l’observatoire syrien, ces explosions retentissantes ont été entendues jusque dans les faubourgs de Damas, provocant même des coupures d’électricité, dans de nombreux secteurs de la capitale syrienne.
« Le chef du Mossad a confié au gouvernement une évaluation des menaces sécuritaires auxquelles Israël est confronté. Je le résumerais en une phrase : l’Etat Islamique s’en va alors que l’Iran s’installe. C’est extrêmement simple. Nous parlons essentiellement de la Syrie. Nous nous opposons avec véhémence à l’enracinement de l’Iran et de ses satellites – d’abord et avant tout le Hezbollah – en Syrie et nous feront tout ce qu’il faut faire pour préserver la sécurité d’Israël », avait déclaré le Premier Ministre en août.