L’armée israélienne a riposté au tir de deux roquettes depuis la Syrie. L’État hébreu a visé le lanceur à partir duquel les roquettes ont été tirées et ce secteur a également été bombardé par des tirs de l’artillerie israélienne.
L’aviation israélienne a mené, ce mercredi soir, un raid aérien en Syrie en réponse au tir de deux roquettes depuis ce pays vers le territoire israélien, a annoncé l’armée dans un communiqué. L’aviation a visé le lanceur à partir duquel les roquettes ont été tirées et ce secteur a également été bombardé par des tirs de l’artillerie israélienne, a ajouté l’armée sans préciser la zone dans laquelle s’était produite l’attaque ni qui était visé.
«Ces derniers jours, d’intenses combats internes ont lieu en Syrie près de la frontière avec Israël», a ajouté l’armée dans un communiqué. «L’armée israélienne agira contre toute tentative visant à remettre en cause sa souveraineté et la sécurité de ses habitants», a également prévenu l’armée. Auparavant, un porte-parole militaire avait fait état ce mercredi du tir de deux projectiles depuis la Syrie vers le territoire israélien sans donner d’autres précisions. Des sirènes d’alerte ont retenti à la suite de cet incident dans la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël qui jouxte le territoire syrien.
Selon les médias, deux roquettes ou obus de mortier tirés de Syrie ont atteint le lac de Tibériade situé en contrebas du plateau du Golan sans faire ni dégât ni victime.
Israël sur le qui-vive
Israël est sur le qui-vive depuis le lancement le 19 juin par le régime de Bachar al-Assad et ses alliés d’une offensive pour reprendre les zones rebelles dans les provinces de Deraa et de Qouneitra, à proximité immédiate de la partie du Golan occupée par l’État hébreu. Les forces du régime, qui ont réussi à reprendre la majorité des territoires rebelles dans ce secteur, encerclent désormais un secteur tenu par le groupe État islamique (EI) à proximité du Golan. Damas accuse Israël de soutenir l’EI et des groupes d’opposition.
Israël avait annoncé mardi avoir abattu un avion de chasse syrien qui avait pénétré dans l’espace aérien qu’il contrôle sur le plateau du Golan, une version démentie par Damas qui a affirmé que l’appareil menait des opérations anti-djihadistes dans le sud syrien. Justifiant l’opération, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait averti que son pays n’accepterait «aucune intrusion» sur son territoire.
Pays voisins, Israël et la Syrie n’ont jamais conclu de traité de paix. Israël s’est emparé en 1967 de la majeure partie du plateau du Golan, qu’elle a annexée en 1981. Cette annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.
Source www.lefigaro.fr