Qui sont les 20 otages qui n’ont pas encore été libérés ?

3 février 2025

Qui sont les 20 otages qui n’ont pas encore été libérés dans la première phase de l’accord ?

Qui sont les otages toujours en captivité et quelles sont les prochaines étapes de l’accord de libération ?

Israël a confirmé la semaine dernière qu’au moins huit des otages censés être libérés dans la première phase de l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas étaient décédés. Toutefois, les autorités n’ont pas précisé leur identité. À ce jour, vingt otages restent en captivité malgré la libération progressive de plusieurs autres.

Un bilan des libérations

Depuis le début de la mise en œuvre de l’accord, 18 otages ont retrouvé la liberté, dont 13 citoyens israéliens et cinq ressortissants thaïlandais. Parmi eux figurent notamment Liri Albag, Karina Ariev, Agam Berger, Romi Gonen, Daniella Gilboa, Emily Damari et plusieurs autres. Initialement, les cinq otages thaïlandais ne faisaient pas partie de la liste officielle des 33 captifs à libérer, mais leur libération a pu être négociée à la dernière minute.

Les otages toujours en captivité
Parmi les vingt otages qui n’ont pas encore été libérés figurent des citoyens israéliens tels qu’Itzhak Elgarat, Ohad Ben Ami, Ariel Bibas et Shiri Bibas, ainsi que deux personnes capturées avant le 7 octobre, Avera Mengistu et Hisham Shaaban al-Sayed. Le Hamas a reconnu que huit des captifs figurant sur cette liste étaient décédés, une information confirmée par Israël. Toutefois, les identités précises de ces victimes restent inconnues.

Cette situation place les familles des otages dans une profonde détresse. Certaines, comme celle d’Itzhak Elgarat, appellent à privilégier le retour des personnes en vie avant celui des corps des défunts.

L’avenir des négociations
La première phase de l’accord étant presque arrivée à son terme, les regards se tournent vers la seconde et la troisième phases. Selon les termes du cadre négocié en janvier, la deuxième phase vise à garantir la libération de tous les otages encore en vie, tandis que la troisième doit permettre le retour des dépouilles des victimes.

Les discussions pour la deuxième phase débuteront à Doha lundi prochain, en présence de médiateurs du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis. Une source proche des négociations a affirmé que le Hamas s’était déclaré prêt à engager cette nouvelle étape, bien que son porte-parole, Jihad Taha, accuse Israël de bloquer les avancées par des retards et des obstacles politiques.

Les implications diplomatiques
Parallèlement aux négociations, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est rendu à Washington pour discuter avec des responsables américains. Une rencontre avec le président Donald Trump est prévue pour évoquer, entre autres, la suite de l’accord et les implications pour la stabilité régionale.

Dans ce contexte de tensions et d’incertitudes, les familles des otages, ainsi que la communauté internationale, restent suspendues aux prochaines décisions qui pourraient déterminer le sort des derniers captifs encore aux mains du Hamas.