Qui sait qui c’est qui fait l’islamiste ?

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Remettre la mosquée au milieu du village

Le procès des auteurs des attentats de novembre 2015 se tient en ce moment à Paris. Certains sont surpris des déclarations de Salah Abdeslam, le seul terroriste encore vivant de l’opération, qui a raté son coup : certes, il a tué des dizaines d’infidèles coupables d’avoir bu un coup à une terrasse de café ou d’avoir écouté de la musique haram, mais il n’est pas en train de jouir de son fait d’armes à la droite d’Allah, entouré de 72 vierges, preuve qu’il n’a pas donné entière satisfaction à son employeur.

« On a attaqué la France, visé la population, des civils, mais il n’y avait rien de personnel »,

a-t-il expliqué lors de sa déclaration préliminaire, précisant son désaccord avec une juge belge :

« Elle a parlé de terroristes, de djihadistes, de radicaux. Tous ces termes créent de la confusion. Tout cela n’est que de l’islam authentique. Tous ces radicaux, ce sont des musulmans (Ouest France) ».

Ça alors, l’islamisme aurait un rapport avec l’islam ? On nous aurait donc menti ? Les terroristes en sauraient plus sur leurs motivations que nos dirigeants ? C’est, en tout cas, ce qu’a entendu le public de la bouche du cheval :

« Le minimum, c’est de dire la vérité, on dit souvent que je suis provocateur, mais ce n’est pas vrai, je veux être sincère. Le but n’est pas de blesser ».

Non, pas seulement. Le but était surtout de tuer. Bilan : 131 morts et 413 blessés.

Mère-Grand, que vous avez la langue fourchue !

C’est pour mieux te protéger du fruit de l’arbre de la connaissance, mon enfant. En effet, si on te livrait les faits bruts, sans les sous-titres, tu tomberais dans la marmite de l’amalgame et les bien-pensants ne serviraient plus à rien. La fin du monde, quoi.

En yiddish, « bobards » se dit « boubeh mansess », des histoires de grand-mère. Les grand-mères occidentales n’ont pas peur d’en raconter de toutes les couleurs… sauf du vert-brun islamo-fasciste qui conviendrait à notre époque.

À tout seigneur tout honneur, Barack Obama, président des États-Unis NOIR (en majuscules, la qualification qui lui a valu le Prix Nobel de la Paix) :

« Il ne fait aucun doute, et je l’ai dit à maintes reprises, que les organisations terroristes comme Al-Qaïda ou Daech ont perverti, déformé l’islam et tenté de s’en revendiquer pour justifier la barbarie et la mort (CNN) ».

« (Les attentats du 11 septembre 2001) violent les principes fondamentaux de la foi islamique », car « l’islam, c’est la paix (YouTube) ».

Celle-ci, elle est de George W. Bush, son prédécesseur, blanc donc débile et ignare, sauf en matière de religion pacifique.

Le 22 mai 2013, suite au meurtre, en plein jour, dans une rue de Londres, d’un soldat britannique par deux djihadistes, le Premier ministre de sa Majesté, David Cameron, a expliqué :

« cet attentat est une trahison de l’islam. Il n’y a rien, dans l’islam, qui justifie cet acte absolument horrible (the Guardian) ».

Non, rien à part les sourates qui ordonnent d’accomplir ce type d’actes…

Normal 1ᵉʳ, après les attentats contre Charlie et l’Hyper-casher, a fait étalage de son érudition théologique :

« Ces hommes n’ont rien à voir avec la foi musulmane (YouTube). »

Rien ? Non, rien de rien. Et lui, il ne regrette rien de ses déclarations. Un président n’aurait pas dû dire ça, ni tout le reste.

Hollande avait mis la barre très haut. En 2017, quand Londres a été à nouveau frappé, cette fois-ci par un islamiste qui s’en est pris au Parlement et au Pont de Westminster, l’homologue britannique de notre président virtuel était alors Theresa May. Elle a été obligée de charger la mule :

« Il est faux de décrire cela comme du terrorisme islamique. C’est du terrorisme islamiste et c’est la perversion d’une grande foi (Parlement Britannique). »

Pas islamique, islamiste, vous suivez ? Bon, alors aucun rapport avec l’islam. Juste une aversion architecturale ?

Un blanchisseur sachant blanchir les desseins les plus noirs, doit savoir blanchir sans broncher

Ceux qui sont plus islamistes que les imams devraient tourner sept fois ces sourates dans leur bouche avant de parler de paix et de tolérance :

« Combattez et tuez les mécréants où que vous les trouviez… » (9:5),

ou

« Combattez-les donc jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de fitna [querelle] et que tous se soumettent à la religion d’Allah » (8:39).

On vous la fait courte, mais il y en a 13 à la douzaine. Heureusement, tous les musulmans ne prennent pas tous les commandements à la lettre. Mais rien que 1 % de 2,15 milliards (Statista), ça commence à faire beaucoup d’intégristes susceptibles de radicalisation.

En France, la doxa Mélenchon© stipule que seule la misère est responsable de la violence. On ne publie donc pas le profil des terroristes, ni leurs motivations, de manière à ne pas vexer les préjugés de la bien-pensance en leur faisant côtoyer des faits contrariants.

Les Autrichiens n’ont pas nos pudeurs imberbes. Ils ont commandé et publié une étude sur le rôle de l’islam dans la radicalisation des jeunes musulmans. Plutôt que d’y affecter un chrétien ou un athée, comme on l’aurait fait chez nous, ils avaient mandaté un théologien musulman, professeur d’éducation religieuse islamique à l’Université de Vienne, Ednan Aslan.

Ses conclusions vont à l’encontre des certitudes de nos belles âmes, pour qui la RATP (religion d’amour, de tolérance et de paix) est pervertie par ceux qui tuent en s’en réclamant.

Oui, bon, ça fait longtemps qu’on le sait, depuis que les Israéliens ont livré les mêmes conclusions, sur la base d’interviews de terroristes arrêtés après ou avant leur forfait, ce dont l’État juif a en abondance. Mais en France, c’est pas parce qu’on a kekchose à dire qu’il faut pas s’taire.

Oui, les terroristes sont, en majorité, plus éduqués que la moyenne et ils viennent de familles de la bourgeoisie (petite, moyenne ou grande). Vous vous rappelez Ben Laden ? Il était milliardaire et les soldats d’Allah qu’il a envoyés dégommer le Grand Satan étaient des étudiants aisés.

Non, les terroristes ne sont pas radicalisés à l’insu de leur plein gré : ils ont

« participé activement à leur propre radicalisation, en s’engageant dans le contenu, les normes et les standards de la doctrine islamique, et ont trouvé que cet engagement avait été un tournant positif dans leur vie (Gatestone). »

Ce n’est pas l’amour qui rend aveugle, c’est l’espoir

Laissons aux politiciens le bénéfice du doute : peut-être espèrent-ils que les terroristes auront été touchés par la grâce et renonceront à agir ?

C’est une illusion presque aussi massive qui conduit les Israéliens à imaginer que, s’ils financent Gaza pour en faire un deuxième Singapour, les Palestiniens penseront à autre chose qu’à les exterminer. Les Palestiniens peut-être, mais leurs dirigeants, jamais.

Preuve par la Cisjordanie, dont les présidents de l’Autorité Palestinienne successifs n’ont jamais envisagé de respecter les Accords d’Oslo signés en 1993 ; preuve par le Hezbollah, au Liban, dont les Israéliens sont partis… sans contrepartie, en 2000 ; preuve par le Hamas à Gaza, qu’ils ont quittée en 2005, en laissant toutes les infrastructures permettant un démarrage économique sur les chapeaux de roue.

Eppure si muovano nella stessa direzione”1.

Refaire la même erreur en espérant chaque fois un résultat différent, n’est-ce pas précisément la définition qu’Einstein donnait de la folie ? Si, c’est. Eh bien ils remettent ça avec Gaza, troisième saison.

« Tout comme l’illusion d’Oslo, qui postulait que des concessions territoriales à l’OLP apporteraient la paix avec les Palestiniens, l’espoir que l’assouplissement économique dans la bande de Gaza modérera le terrorisme du Hamas est une tentative erronée d’appliquer une logique occidentale de gestion des conflits à un ennemi palestinien, dont la définition de la fin du conflit avec Israël ne fait pas partie du lexique politico-culturel occidental (Begin Sadat Center). »

Voyons ce lexique :

Lexique occidentalo-islamiste

Conversion des non-musulmans et incitation à l’extrémisme des musulmans visant, in fine, à remplacer les lois de tous les pays par une stricte charia Dawa (litt. « rayonnement ») Voir : Ayaan Hirsi Ali, The Challenge of Dawa : Political Islam as Ideology and Movement and How to Counter It (Hoover Press)
Citoyen de seconde zone, pogrommable à loisir dhimmi (littéralement : « protégé »)
Conversion forcée Vie d’infidèle épargnée
Meurtre de civils Punition d’Allah pour avoir refusé la conversion
Faux témoignage Taqiya (litt. « précaution » ou « crainte »), c-à-d dissimuler ou nier sa foi en cas de crainte, la crainte ayant une appréciation individuelle
Antisémitisme Traitement recommandé pour les fils de singes et de chiens (Memri.org)
Guerre par tous les moyens : par « le cœur, la main (surtout les armes) et la langue (prosélytisme et propagande)2». Jihad (Coran 4:76 ; 2:216 ; 9:29)

Conclusion : il n’y a rien de plus urgent que de lutter contre l’islamophobie.

Liliane MessikaMABATIM.INFO


1 Et pourtant ils se tournent dans la même direction.

2 Cf : Cheikh Abdullah bin Muhammad bin Humaid, qui a présidé la Cour suprême saoudienne jusqu’à sa mort (1981) https://archive.org/details/JihadInTheQuranAndSunnah/mode/2up

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