La situation actuelle est très difficile, nous vivons des jours extrêmement éprouvants. Les pertes humaines sont nombreuses, tout comme les personnes captives à Gaza. Les roquettes continuent de s’abattre sur Israël, ce qui suscite en nous une réelle inquiétude. Mais comment faire face à cette peur ?
Il est important de distinguer clairement la peur de la panique ou de l’anxiété.
La peur est une réaction naturelle. C’est un sentiment qu’Hachem a mis en nous, dans le but de nous éloigner du danger.
Lorsque nous sommes confrontés à un serpent et que la peur nous envahit, cela est tout à fait normal. Elle nous incite à fuir, à prendre des mesures.
Cependant, dans la situation actuelle, nous ne sommes malheureusement pas en mesure d’éliminer la source de notre peur. Nous ne pouvons pas mettre un terme à toutes les menaces émanant du Hamas. Il est donc difficile de gérer cette peur, elle nous effraie. « Maman, j’ai peur ! Que dois-je faire ? » C’est ainsi que nous tombons dans la panique. Nous essayons de contrôler la situation, de rester sur nos gardes et alors nous sommes submergés par l’anxiété. Dans cette situation, nous luttons contre la peur qui nous envahit, tentant de la maîtriser sans y parvenir réellement. La panique et l’état d’alerte nous font croire que nous gérons la situation, que nous dominons notre peur. Mais en réalité, celle-ci ne disparaît pas, bien au contraire, elle grandit et nous plonge dans l’angoisse.
Au lieu de nous opposer à notre peur, nous devons l’accepter. Nous ne devons pas fuir nos émotions, elles sont normales et présentes. Alors, donnons-leur de la place. « Effectivement, j’ai peur ! C’est normal. C’est un sentiment désagréable, mais il est là et je l’accepte ! Je ne fais pas semblant de ne pas avoir peur. J’aurais souhaité ne pas ressentir cette peur, mais c’est toutefois le cas. Alors, j’accepte la situation. » Une personne qui accepte la réalité, qui accepte sa peur, éprouvera moins de panique et ne sombrera pas dans l’anxiété.
En rentrant Hachem dans notre vie, nous pourrons traverser cette épreuve de manière plus saine.
« La sirène retentit, nous devons vite trouver un abri. Cela me fait peur.
Oui, j’ai peur. Je ne peux pas nier ce sentiment désagréable en moi.
Hachem ! Tu sais ce que je ressens ! J’ai peur et ce n’est vraiment pas agréable, débarrasse-moi de cette peur et de sa source ! »
La peur qui nous submerge survient lorsque nous nous sentons impuissants, lorsque nous perdons le contrôle. En effet, nous n’avons pas le contrôle de la situation, elle ne dépend pas de nous et cela peut nous faire peur. Cependant, si nous réalisons que Hachem contrôle la situation, que tout ce qui se passe est orchestré par Lui et qu’il n’y a pas d’erreur, nous aurons moins peur.
La peur est naturelle, mais où nous mène-t-elle ? Renforce-t-elle notre conscience que nous sommes entre les mains d’Hachem ? Hachem est d’une miséricorde infinie, Il nous aime profondément et notre vie est entre Ses mains. C’est Lui qui veille sur nous. Ou plutôt, allons-nous lutter contre cette peur, ce qui ne mène qu’à la panique ? Lorsque notre enfant nous dira qu’il a peur, va-t-on lui répondre « il n’y a pas vraiment de raison d’avoir peur, car… » Ou plutôt, On l’enlacera en lui disant « Mon fils, tu as peur ? Oui, la situation fait vraiment peur. Et la peur n’est pas agréable. Viens, allons prier ensemble à Hachem. »
En espérant que cela vous ait apporté.
Que Hachem nous fasse entendre que de bonnes nouvelles !
Chimon Zyzek – conseiller émotionnel – 0527145779