« Quelqu’un a-t-il vérifié les conditions des otages ? » Tumulte à la Cour suprême sur les conditions d’incarcération des terroristes

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Malgré un renforcement de la sécurité, une émeute a éclaté ce matin à la Cour suprême. Plusieurs manifestants ont perturbé l’audience concernant les conditions de détention des terroristes du Hamas au centre de détention de Shikma. Le juge Fogelman a tenté, sans grand succès, de calmer les manifestants et a finalement dû interrompre l’audience.

JDN

Un tumulte a éclaté ce matin (mercredi) lors d’une audience à la Cour suprême au sujet d’une pétition de l’Association pour les droits civils en Israël concernant le fonctionnement du centre de détention de Shikma, où sont détenus des terroristes du Hamas.

Les pétitionnaires ont affirmé lors de l’audience que malgré le fait que seuls quelques dizaines de terroristes sont actuellement détenus dans le centre, ils sont détenus dans des conditions inappropriées selon eux. Ils ont affirmé que les terroristes sont détenus les yeux bandés et enchaînés au sol dans des enclos. Les juges ont remarqué que l’État prétend que ce n’est pas le cas, affirmant que seulement deux terroristes sont détenus dans de telles conditions pour diverses raisons.

Pendant l’audience, des cris ont été entendus parmi les participants. Une personne présente a lancé aux juges : « Quelqu’un a-t-il envoyé vérifier ce qui se passe avec nos otages ? »

Ensuite, des appels « Honte » répétés ont été entendus de la part des présents dans la salle d’audience.

Le chef du panel, le président par intérim de la Cour suprême, le juge Uzi Fogelman (notre photo), s’est adressé au public et a demandé de garder le calme et l’ordre. « Ceux qui ont du mal à garder le calme sont priés de quitter la salle. Cette audience est diffusée et peut être suivie à l’extérieur de la salle. »

Après la poursuite des cris, Fogelman a dit à l’un des présents qu’il devait quitter la salle. « Nous sommes en Israël, l’État d’Israël, que cela vous plaise ou non, est un État de droit. Les audiences au tribunal doivent se dérouler en silence. Ceux qui ne peuvent pas garder le silence sont priés de sortir. »

Les manifestants ont crié contre lui « Le peuple est souverain » et « Ayez honte ». De nombreux gardes de sécurité ont renforcé le palais de justice aujourd’hui à la lumière de cas similaires par le passé. Finalement, après que les juges aient eu du mal à maintenir l’ordre dans la salle, il a été décidé d’interrompre l’audience.

Lors de l’audience, l’avocat Aner Helman, représentant le procureur général, a déclaré : « Lors de la première audience de la pétition il y a environ un mois, 700 détenus étaient présents. Ce matin, en temps de guerre à Gaza, 30 détenus sont présents et dans le centre adjacent, trois. » L’avocat a souligné que l’objectif est de ramener le centre à son usage initial – le tri des détenus.

Le président du parti Noam, le vice-ministre Avi Maoz, a réagi à la protestation contre les audiences sur les conditions des terroristes à la Cour suprême : « Il y a un principe commun aux audiences à la Cour suprême sur les conditions des terroristes et à la tentative du procureur général de ternir la réputation des soldats de Tsahal – dans les deux cas, la vision progressiste déformée est mise en évidence, selon laquelle il n’y a aucune différence entre les terroristes et nos héros de Tsahal. Égalité devant la loi ? Rien ni personne ne peut être comparé à la méchanceté des Gazaouis. Le peuple d’Israël a cessé de se taire. Et à la fin, le peuple d’Israël triomphera ! »

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