Manny Gira : La réussite stratégique du renversement de la loi sur les Dayanim doit être attribuée à Deri. Il travaille sur la question avec les députés arabes depuis une semaine, parlant et plaidant, cuisinant et organisant. C’est bien que Deri reste à la Knesset ! Sa présence est importante et critique. Son expérience n’a pas de substitut.
Ya’aqov Rivlin : Je confesse mes péchés aujourd’hui. Je ne croyais pas vraiment à l’utilité de l’obstruction systématique face à une coalition prédatrice. Après le vote sur la loi des Dayanim, je vois que lorsque tous les efforts sont faits par le bas, il y a une aide divine par le haut. Je n’ai pas d’autre explication pour l’erreur de Micky Levy.
Le rav Deri a déclaré: « Ce matin, je m’adresse aux membres du gouvernement prédateur et détaché: que faut-il d’autre pour que vous compreniez qu’il y a un Créateur du monde Qui dirige les choses et qu’Il intervient Lui-même pour contrecarrer vos lois offensives ? Nous continuerons à nous battre de toutes nos forces pour remettre le pays sur les rails. »
Pour sa part, le député rav Maklev a expliqué l’importance de la défaite de la coalition (JDN).
Le député du judaïsme de la Tora, qui a mené ces dernières semaines une lutte acharnée pour modifier des sections de la loi prédatrice, a expliqué l’importance de la chute de la loi des Dayanim lors du plénum de la Knesset.
« C’est une loi qui viole violemment l’équilibre subtil entre le gouvernement et la Knesset et même entre la coalition et l’opposition, et c’est bien qu’elle ait été rejetée », a commencé Maklev, racontant ses efforts pour réduire le préjudice aux rabbins d’autant plus que ce projet de loi n’a pas été étudié à la Knesseth, ce qui peut engendrer de grands problèmes par la suite.
« Unilatéralement et avec force, cette loi aurait empêché une moitié du peuple d’élire ses représentants et aurait violé l’équilibre convenu entre la Tora et la représentation halakhique et la représentation politique, en sélectionnant les juges appropriés pour servir dans les tribunaux rabbiniques. » Selon le rav Maklev, « cette loi aurait permis pour la première fois la nomination de juges indignes et inadaptés aux tribunaux rabbiniques ».
Il a conclu : « Si la loi avait été adoptée, une partie de l’électorat serait constituée de personnalités qui agiraient contre la loi et contre les tribunaux rabbiniques et, pire, éroderaient même le statut des tribunaux et l’autorité des juges. »