Le géant du transport maritime « Maersk » a annoncé qu’il suspendrait la navigation des navires qu’il possède pendant 48 heures en mer Rouge, et ce, après l’attaque d’un navire qu’il possède cet après-midi, la Grande-Bretagne se prépare à une attaque coordonnée avec les États-Unis contre les Houthis au Yémen et en mer Rouge.
JDN
La mer Rouge sert d’axe de transit pour environ 12 % des marchandises mondiales, soit une part de marché énorme. Cela explique un peu la mobilisation des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et d’autres pays pour protéger les voies maritimes.
Il y a quelques semaines, face à la multiplication des attaques des Houthis contre des navires naviguant en mer Rouge, le géant du transport maritime « Maersk » a annoncé que ses navires ne navigueraient plus en mer Rouge jusqu’à nouvel ordre.
Récemment, avec la création de la coalition dirigée par les États-Unis pour protéger les voies de navigation, la compagnie avait l’habitude de naviguer dans la mer Rouge, mais cet après-midi, après que les États-Unis ont coulé trois navires houthis qui menaçaient un navire dans la région et tué une dizaine de combattants, un navire de la compagnie Maersk a été de nouveau attaqué.
La société a annoncé que des missiles et des drones avaient été lancés sur le navire, mais celui-ci s’en est sorti indemne et sans faire de victimes parmi les membres de l’équipage. Suite à l’attaque, la société a annoncé qu’elle retarderait le mouvement des navires qu’elle possède en mer Rouge pendant au moins 48 heures.
Plus tôt dans la journée, le ministre britannique des Affaires étrangères s’est entretenu avec son homologue iranien, lui disant que l’Iran devrait ordonner aux Houthis de cesser leurs attaques. Selon lui, ces attaques nuisent à des innocents et menacent l’économie mondiale. Cela a été rapporté aujourd’hui par Reuters.